Mercredi 1er octobre, au centre social et culturel Jacques Prévert de Bellignat, a eu lieu l’inauguration d’une fresque réalisée par les jeunes du centre ainsi que par des habitants des quartiers voisins.

Une belle initiative que de décorer un mur blanc devant le centre social et culturel de Bellignat. Au départ, pour imaginer ce projet, un questionnaire avait été proposé auprès des habitants. Chacun a pu y exprimer ses idées, ses envies et les mots qui correspondaient le mieux à ces derniers.
Puis, à l’aide d’un grapheur et dessinateur, Philippe Enjolras (plus connu sous le pseudo de “Fifel” dans l’univers artistique), un temps collectif a été organisé, où les habitants de tous âges ont transformé ces mots en dessins et en animations porteurs de sens. La fresque a pu être, alors, réalisée tous ensemble, dans un véritable esprit de coopération. “C’est ce qui fait toute la richesse et la beauté de cette œuvre, elle est le fruit d’un travail collectif”, confie Olfa Ben Redjeb, coordinatrice du projet.
Soixante-dix mètres de muret blanc ont été recouverts par des dessins choisis par tous, des mots comme : Partage; Accueil; Bienveillance; Sourire, Espoir. De la couleur également, couleurs en raccord avec le logo du centre créé entre autres par Alexa Larbi, jeune graphiste décédée en décembre dernier, à qui il a été rendu un émouvant hommage.
Une action qui a du sens, et qui a été réalisée avec l’aide des institutions, remerciées par Ruud Hartmanns, directeur du centre : les bailleurs sociaux, Semcoda, Logidia, la Caf, la politique de la ville représentée par Jacques Vareyon, et, Véronique Ravet, maire de Bellignat, qui a souligné l’importance du “bien vivre ensemble” à travers cette “initiative qui illustre parfaitement l’esprit du centre social et culturel Jacques Prévert, le partage, la créativité, et le vivre ensemble. C’est bien plus que de la couleur sur un mur, c’est une œuvre qui porte une identité commune, elle est le reflet de la richesse et de la diversité de Bellignat et de la volonté de créer ensemble, de bâtir une démarche collective qui dépasse l’individualisme”.