Depuis la pandémie, nous ne regardons plus la télévision, notamment les informations, que nous jugeons trop anxiogènes. En revanche, avec les réseaux sociaux, nous sommes constamment au courant de l’actualité.
Ce rêve semblait tellement réel. J’étais avec mon compagnon en Pologne, peut-être à Wrocław (nous y étions en août), lorsque deux bombes nucléaires tombèrent sur ce beau pays. Ignorant s’il y en avait d’autres, nous nous rendîmes à pied en Allemagne. Une fois la frontière franchie, nous allâmes dans une base militaire. Toujours accueillants nos amis allemands ! À l’intérieur, il y avait un écran du monde, centré sur l’Europe. Les zones d’impacts étaient représentées en direct. L’ensemble de notre continent était concerné. En France, la région de Marseille et la Haute-Savoie avaient déjà été touchées. Alors que l’Hexagone se tachait de cercles rouges, la Franche-Comté était encore épargnée. Jusqu’au moment où un autre apparut sur l’écran, partant de Besançon et recouvrant une partie de la région. Je me vois encore m’effondrer à cet instant : toute ma famille y vit. Avant ce rêve, je n’avais jamais pensé que tous mes proches pouvaient mourir sur une même seconde. Un ordre, un bouton pressé à l’autre bout du monde suffisait pour tout anéantir en une seule fois. Je ressentis une sensation inédite de tout perdre en un instant. Et la brutalité de le voir en direct sur un écran était encore plus difficile. L’attaque venait du Brésil : un dictateur avait pris le pouvoir là-bas (pays qui ne dispose d’ailleurs pas de cet armement). Il voulait annihiler l’ensemble de la planète. Bientôt, il en lança une nouvelle dans la zone allemande dans laquelle nous nous trouvions. Seuls les mers et les océans étaient épargnés, lieu de refuge ultime.
Au réveil, me rappelant rarement de mes rêves d’une façon aussi précise, j’en parlai avec un proche. Il me confia que lui aussi avait rêvé cette nuit de septembre 2025 qu’une bombe nucléaire tombait sur la France. Moins original toutefois pour lui, elle venait de la Russie. Coïncidence ? Je ne crois pas ! J’ignore comment l’analyser. Il est toutefois bien probable que les déclarations de certains hommes politiques, certains médias et réseaux sociaux ont une part de responsabilité. Combien d’autres Francs-Comtois ont déjà fait un tel rêve ? Un article comme une alerte, face à une peur qui gagne visiblement du terrain !