Qu’est-ce qui a changé depuis votre élection ?
Nous avons surtout réalisé un état des lieux. Il ne s’agissait pas de tout bouleverser, mais de voir ce qui fonctionne et ce qui peut évoluer. Nous avons rencontré les élus, la mairie, la communauté de communes, la CCI, pour identifier des projets communs. Nous avons également renforcé les liens avec les commerçants.
Notre plus gros chantier concerne notre plan de communication. Nous avons fait appel à une community manager pour dynamiser notre présence sur les réseaux sociaux et actualiser notre charte graphique. En parallèle, on travaille sur la partie événementielle. Nous avons maintenu les animations commerciales existantes comme la fête des mères, la braderie ou encore les animations de Noël, avec quelques petites évolutions à la marge, leur permettant d’être plus attractives.
Quelles animations sont prévues pour les fêtes de Noël ?
Nous allons offrir des coupons à gratter dans tous les magasins participants, avec des lots à gagner comme des bouteilles ou des bons d’achat. Si un bon n’est pas gagnant, il sera déposé dans une urne et un tirage au sort permettra de remporter un bon d’achat. La Ville prévoit une belle programmation pour Noël, et nous travaillons en partenariat avec le premier adjoint et la cellule événementielle pour compléter les animations du weekend.
Le commerce de proximité fait face à des chiffres en baisse en 2024, avec une diminution de 7% des ventes et l’essor du e-commerce qui touche désormais plus de 40 millions de consommateurs en France. Comment réagissez-vous face à cela ?
La situation est préoccupante, on voit que les clients font plus attention à leurs dépenses, mais on comprend. Les secteurs de l’alimentaire et du prêt-à-porter sont les plus touchés, la météo n’ayant rien arrangé. Il y aussi le phénomène des ventes en ligne qui prend de l’ampleur mais malgré cela, nous croyons en la force du commerce de proximité, notamment grâce à la relation humaine et à la connaissance du produit. Contrairement au e-commerce, nous pouvons adapter nos conseils aux besoins des clients. Et le plaisir de se promener en centre-ville reste un fort atout.
Est-ce que vous craignez un déséquilibre entre le centre-ville et la zone commerciale ?
La zone commerciale a apporté du dynamisme à Champagnole, mais elle a aussi créé une certaine concurrence avec le centre-ville. Nous avons remarqué que les personnes qui se rendent en zone commerciale ont tendance à délaisser le centre-ville. Nous travaillons donc avec les élus pour repenser des solutions, notamment la mise en place d’une zone bleue pour faciliter le stationnement au centre-ville.
Quelles sont vos perspectives pour 2025 ?
Nous attendons notre prochaine assemblée générale pour en discuter plus en détail, mais quelques changements pourraient intervenir en 2025, si nous avons la dynamique des adhérents et les ressources disponibles. Pourquoi pas des animations autour de Pâques, par exemple ?
B.B