Jeudi dernier, des centaines d’artisans du département ont terminé leur journée par une manifestation, répondant à l’appel de l’antenne locale de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment) et de la CNATP (Chambre nationale des artisans de travaux publics et du paysage).
Leur point de rassemblement était fixé sur la place de Verdun, où ils y ont déversé leurs déchets, triés. Les participants ont ensuite entamé une marche funèbre jusqu’à la préfecture, où ils ont déposé un cercueil, symbolisant la « mort de l’artisanat du BTP ». Une délégation était ensuite reçue par le Directeur du cabinet du Préfet.
Afin d’apporter un soutien aux artisans en détresse, un chèque de 3 050 euros a été remis par les manifestants à l’Apesa (Aide psychologique aux entrepreneurs en souffrance aigüe).
De nombreux points de crispation
Cette action d’envergure était l’expression d’un « ras-le-bol » généralisé, suite à des mesures que le gouvernement souhaite imposer à un secteur déjà fragilisé.
« Ces mesures sont injustes et impacteront gravement nos activités », a dénoncé Régis Bride, président de la Capeb. Les points de crispation sont nombreux, entre autres la suppression du GNR (gazole non routier), la prise en charge par les entreprises de tout ou partie des arrêts maladie de leurs salariés, le manque de points de collecte de déchets alors qu’une nouvelle taxe, la REP bâtiment, est entrée en vigueur en 2023 pour normalement pallier à ce problème…
A suivre.