Dole. L’invitée de la rédaction : Manon le Maou

Quelques heures avant que Manon le Maou, miss Franche-Comté 2024, embarque vers la Côte-d'Ivoire, pour le voyage de préparation, cette dernière nous a fait part de ses impressions avant de défendre nos couleurs et d'aller chercher le titre tant convoité de Miss France sur la scène du Futuroscope le 14 décembre prochain.

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Manon le Maou crédit photo: La Boite à Portrait

Manon le Maou, à quoi ressemble votre quotidien depuis votre élection à Dole le 21 septembre dernier?
« Je dois dire que tout s’est emballé depuis que j’ai eu la chance de devenir Miss Franche-Comté à Dole et sur le moment j’ai eu du mal à réaliser ce qu’il m’arrivait. On se donne à fond pendant des mois et en une fraction de seconde, tout ce pour quoi vous avez travaillé se réalise !
Après cette soirée mon agenda est devenu très chargé, il faut être présente sur de nombreux rendez-vous publics pour rencontrer un maximum de Franc-comtois, comme sur le salon de la mariée où j’ai pris beaucoup de plaisir à me rendre, faire des séances de dédicaces et répondre aux sollicitations des médias. J’estime que pour remplir cette mission qui m’a été confiée, il faut s’investir à 200%, c’est pour cela que j’ai demandé une disponibilité au niveau de mon métier de gendarme. »

Depuis votre élection régionale vous avez gravi une marche supplémentaire, comment l’appréhendez-vous ?
« Au départ j’ai eu un peu d’appréhension comme souvent lorsque l’on arrive dans un milieu que l’on ne connait pas. On se dit à quelle sauce je vais être mangée ? Mais me mettre en zone d’inconfort ne m’a jamais fait peur, de part mon métier de gendarme notamment.
Par ailleurs, je me réjouis de la destination du voyage de préparation, la Côte d’Ivoire, cela change des précédentes, j’ai hâte de découvrir ce pays et de vivre une aventure humaine unique aux côtés des autres Miss. »

Être reine de beauté et militaire en même temps, diriez-vous  que c’est votre meilleur atout dans cette élection ?
« Je dirais que l’on est Miss comme on est gendarme, c’est à dire 24h sur 24 ! Il y a aussi un rôle de représentativité et de rigueur à tenir et l’esprit de corps à avoir malgré le fait que l’on soit dans une compétition et de ce côté là, je dirais que j’ai plutôt été à la bonne école…!
Après des études de lettres je suis entrée à l’école de gendarmerie à l’âge de 19 ans et j’ai suivi les traces de mon père. J’ai toujours baigné dans ce milieu qui m’a inculqué beaucoup de valeurs. C’est d’ailleurs, à ma connaissance, la première fois qu’un sous-officier de carrière participe à cette élection, j’espère que l’ensemble de mes collègues seront derrière moi. »

L’animateur, Cyril Hanouna, habitué à faire un petit pronostic d’avant-match, vous a mentionné dans son émission, comment réagissez-vous à cela ?
« Forcément cela me fait plaisir et je ne vous cache pas que mon nombre d’abonné(e)s sur les réseaux sociaux s’en est fait ressentir après la diffusion, mais je prends tout cela avec beaucoup de recul et je me dis que si nous serons toutes sur cette scène c’est pour une bonne raison, et que nous avons toutes notre chance. »

Enzo Saad 

Bio express 

Manon le Maou 

28 ans, originaire de Villers-Saint-Martin, elle passe son enfance à Baume-les-Dames (Doubs) gendarme depuis 10 ans, elle y est entrée à l’âge de 19 ans.
Le parcours de Manon le Maou au sein de la Gendarmerie Nationale fait suite à un précédent, Sonia Coutant Miss Franche-Comté 2023 était elle, une ancienne gendarme.