Semaine du 22 au 28 juillet

Au fil de l’histoire, dans de rares cas, des personnes furent inhumées par erreur. Une peur bien présente chez les hommes du XIXe et XXe siècle. Ainsi, un rédacteur du Pêle-mêle, E. Jolicler, publia en 1907 un article débutant ainsi ; « Enterré vivant !… Quel est celui qui, au moins une fois dans sa vie, n’a pas été hanté par le terrible cauchemar de cette possibilité » (Le Pêle-mêle, 8 septembre 1907, p. 2.)

À Saint-Laurent, lors d’un enterrement, certains crurent que la personne décédée et prête à être enterrée… n’était pas morte. Un sacré retournement de situation ! Imaginez ! Vous êtes à l’enterrement d’un proche et celui-ci tape de l’intérieur du cercueil. Ça doit provoquer un sacré cocktail d’émotions !

« Les fossoyeurs commençaient leur besogne, lorsque tout à coup l’un d’eux s’écria : « On remue et on frappe dans le cercueil ! » On décloue le cercueil aussitôt et on constate que Mme B… était bien morte et ne pouvait avoir occasionné le bruit que l’on avait cru entendre », explique un rédacteur anonyme du Petit Comtois. Terrible !

Le Petit Comtois, 29 juillet 1894, numéro 3969, page 2.