C’est au départ du cours Saint-Mauris qu’une centaine de participants s’est réunie pour la première vélorution, organisée à Dole par l’association Dolàvélo, présidée par Thomas Gaillard. Bicyclettes traditionnelles, triporteurs, vélos à assistance électrique ont emprunté les rues et axes de l’agglomération pour mettre en avant certains lieux jugés critiques pour l’utilisation du vélo en toute sécurité, comme l’explique Thomas Gaillard :“Nous allons partir par l’avenue Eisenhower avec des bandes cyclables qui passent sur les trottoirs, ce qui n’est pas sécurisant. Nous allons sortir de Dole jusqu’à la route qui passe devant la déchèterie où ce n’est absolument pas sécurisé. Enfin, arriver sur la zone des Epenottes, qui même si elle a été conçue relativement récemment, n’a pas été pensée pour les cyclistes avec peu d’aménagement en ce sens”, relève le président de l’association.
Thomas Gaillard et sa troupe de cyclistes se sont ensuite dirigés sur l’avenue de Lattre de Tassigny et se sont engouffrés dans l’avenue de Northwich dernièrement rénovée, mais peu aménagée pour les vélos, juge Thomas Gaillard. “Beaucoup de cyclistes trouvent que c’est assez dangereux de prendre cette avenue en sens inverse ! Le contresens est certes autorisé depuis l’année dernière mais pas assez matérialisé, alors que l’association avait demandé à ce que ce soit fait pendant les travaux, avec des vélos tracés au sol”, déroule Thomas Gaillard qui est aussi dans son quotidien un conducteur et un piéton qui ne souhaite pas diviser les modes de déplacement. “Nous ne sommes pas des extrémistes du cyclisme, on connait les difficultés pour chaque mode de déplacement et nous voulons seulement un meilleur partage.”
Le cortège a pris la rue de Besançon à contresens, vélo à la main

Accompagné tout du long par des policiers municipaux à vélo, le cortège s’est ensuite faufilé dans l’avenue Wilson, avant de prendre la rue Aristide Briand, passer devant la sous-préfecture pour arriver rue de Besançon et la remonter à contresens, ce qui est interdit ! C’est ce qui avait motivé le maire lors du dernier conseil municipal de suspendre une subvention de 500 euros à Dolàvélo. “Etant donné qu’aucun arrêté de circulation n’a été pris, nous avons respecté les règles et remonté la rue de Besançon à pied avec nos vélos”, indique Thomas Gaillard.
La vélorution s’est terminée par un moment convivial.
E.S.