C’est une des principales nouveautés de la saison sportive 2025/2026 du côté du Grand Dole Rugby. Ce dimanche 5 octobre, l’équipe des séniors féminine en nom propre disputait son second match de la saison et le premier à la Pépinière. Et cette première rencontre à domicile s’est soldée par une défaite 10-33 face à Morez, mais n’enlève en rien à la symbolique de la rencontre, avec une équipe créée il y a seulement quelques semaines.
Derrière cette équipe, tout démarre par un simple sondage. Point de départ de l’aventure, il consistait « à contacter des filles que nous connaissions de près ou de loin pour monter l’équipe, avec nos amies, puis les amies de nos amies, etc. », explique Lou Di Domizio, la capitaine. « Je me suis dit, pourquoi pas créer une équipe féminine ici ? » poursuit-elle. Après cette première prise de contact, « tout s’est enchaîné plutôt vite, affirme Jean-Philippe Hégo, entraîneur de l’équipe, nous avons effectué la première réunion au mois de mars ».
Une première saison en nom propre
Et l’engouement se mesure dès les premières semaines d’entraînement ! « Nous nous entraînons le mardi et le vendredi. À chaque session d’entraînement, j’ai des nouvelles joueuses ! », affirme l’entraîneur. Au total, il y a actuellement 18 joueuses dans l’équipe, avec toutefois un recrutement encore ouvert.
Cette saison marque aussi une nouveauté pour le club, par la situation administrative du groupe. Auparavant, le Grand Dole Rugby partageait une entente avec Besançon, « mais ça faisait trop de kilomètres pour beaucoup d’entre nous », argue Jean-Philippe. Car parmi les joueuses, la diversité de profils et d’âges est légion : étudiantes, mamans, etc.
« Monter une équipe sans entente nous tenait à cœur. Il était important pour nous d’avoir une identité propre, de jouer dans le club de notre ville, de notre région », explique Lou. C’est donc en ce sens qu’en septembre s’est montée l’équipe féminine du GDR. L’équipe est engagée en rugby à dix (10 joueuses titulaires par match).
« Nous n’avions pas assez de joueuses dans le groupe pour monter à 15, il nous faudrait au moins 30 joueuses dans le groupe », explique Jean-Philippe. Et pour diriger cette joyeuse équipe, ce dernier est assisté de Yohan Barato, mais aussi par la compagne de l’entraîneur principal, qui est soigneuse de l’équipe, et par Sophie Godot sur l’aspect administratif.
« Un bon petit groupe »
Malgré deux premières défaites, avec « du beau jeu proposé », les résultats n’entachent en rien la motivation du groupe. « On est unies et soudées dans un même objectif : avoir des résultats tout en s’amusant et en prenant du plaisir », expliquent Lou et Jean-Philippe.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe vit bien ! Entre le système de marrainage mis en place dans l’effectif, passerelle entre les filles ayant déjà fait du rugby ou non, mais aussi les anecdotes en tous genres. On peut notamment y retrouver : « Je suis la capitaine, mais je ne sais toujours pas faire de cri de guerre », s’amuse Lou, ou encore : « On a une très bonne cohésion, on est très bonnes en troisième mi-temps », dixit cette dernière !
« C’est vraiment incroyable l’engouement qu’il y a eu », explique Lou, le sourire aux lèvres. Plus qu’une équipe, c’est un groupe qui est en train de se créer et de produire de belles choses. « Je suis fière des entraîneurs, car ils nous ont fait confiance, mais aussi des joueuses puisqu’on n’en serait pas là », conclut-elle.