Parfum de grand soir, jeudi dernier à la salle polyvalente, où le maire Marie-Line Duparc présentait ses vœux aux élus, forces vives et à ses administrés.
« 2024 fut dure, amère, obscure… Cette dixième année de mandat m’a beaucoup éprouvée physiquement et psychologiquement » concédait-elle, avec sa tonalité sans filtre si caractéristique. Avant d’embrayer sur une note plus optimiste : « Mais puisque la nostalgie tue l’avenir, alors cap sur 2025 ! ».
Entourée de son conseil municipal, la maire de Saint-Jean-de-Losne se félicitait du pôle fluvial.
« Nous sommes une ville d’eau et d’histoire, mais pas que ! Notre ville est aussi sportive et culturelle. Nous l’avons constaté cet été avec le passage de la flamme olympique : un moment exceptionnel qui restera gravé dans les mémoires ».
Et de remercier tous les participants à cette journée effectivement particulière, l’ensemble du tissu associatif du canton, les élus, les forces de l’ordre, qui ont tous œuvré à « inscrire cette journée dans l’histoire ».

Un territoire qui bouge !
L’élue poursuivait en remerciant aussi l’ensemble des acteurs économiques.
« Quand on dit qu’il n’y a rien chez nous, c’est manquer de respect à tous ceux qui se lèvent tôt… ».
Et elle déclinait ensuite les réussites de l’année : la maison France Services ou encore la maison de santé où un nouveau diététicien est en cours d’installation.
« Je n’oublie pas les partenaires qui nous suivent dans toutes ces entreprises de modernisation. La communauté de communes, le Pays Beaunois, le Conseil départemental, l’État… »
Puis venait l’inventaire des projets en cours : la rénovation de la gare d’eau, l’extension de la caserne, et surtout la mise en place d’une passerelle sécurisée sur le pont de la Saône qui permettra aux piétons et surtout aux cyclistes de pouvoir traverser la rivière plus sereinement.

Histoires d’eau…
Marie-Line Duparc soulignait par ailleurs la charte fluviale de territoire, passée avec la communauté de communes destinée à « ancrer la place du fluvial et de sa filière au sein du territoire afin de bâtir un projet partagé faisant des voies navigables et du premier port fluvial de France un levier de développement local et durable ».
L’occasion d’évoquer en filigrane, son action de présidente de l’association des communes navigables de France (ACNF).
« Je remercie le soutien sans faille de François Sauvadet et de Marie-Guite Dufay pour ce projet qui me tenait beaucoup à coeur. Nous avons créé cette association ici, lors du dernier salon fluvial. Beaucoup de communes sont en train de nous rejoindre, et ma fonction de présidente me permet d’aller porter les couleurs de Saint-Jean-de-Losne partout en France et en Europe ! ».
Puis la maire enfonçait le clou :
« La filière fluviale et ses métiers est une filière d’avenir. Nous fêterons la dixième édition du salon fluvial ce printemps. Dixième édition sur laquelle nous avons repris en main l’organisation. Je souhaite continuer de développer cet événement et d’inciter toujours plus et toujours mieux au tourisme fluvial sur notre territoire ».

Cap sur 2025
Mais l’année 2025 sera aussi celle de la poursuite de la rénovation de l’église.
« Nous avancerons également sur le devenir de cette salle polyvalente dans laquelle nous sommes réunis en ce moment. Quel devenir pour ce bâtiment ? Rénover ? Reconstruire ?Des études nous indiqueront bientôt quelle voie nous faudra-t-il prendre.
Nous travaillerons encore à de nouveaux aménagements urbains, ainsi qu’à optimiser nos écoles ».
Puis la maire concluait, aussi émue qu’émouvante :
« Je voudrais tous vous remercier, vous qui êtes présents ce soir, si nombreux. Merci à nos équipes techniques, merci à nos élus. Nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout, mais on avance ensemble. On vit de belles aventures humaines. Continuons… »
Des salves d’applaudissements nourris pleuvaient dans la salle, après quoi, l’assistance se regroupait autour du buffet de l’amitié.
Définitivement, de part l’authenticité qui l’habite, Marie-Line Duparc est une élue très singulière.
De quoi réconcilier les plus grincheux avec l’action politique publique, la sienne s’avérant indubitablement efficace et pragmatique.
Un bel exemple de démocratie participative.
