Du premier au 24 décembre c’est le temps de l’Avent.
Nos ancêtres parlaient plutôt « des Avents ». Comme pour la plupart des fêtes chrétiennes, les dieux du commerce ont flairé la bonne affaire. Aujourd’hui, on honore les déclinaisons du calendrier de l’avent et de ses surprises qui chaque jour préfigurent l’ambiance de
Noël.
Le père allait, entre chien et loup, couper en cachette un épicéa de belle facture. Il finira dans le plus bel angle du « poêle » qui n’était pas encore ni salle à manger, ni salon, ni séjour. On y accrochait mandarines et oranges, transpercées d’un fil de coton et chez les plus résolus du papier d’alu, récupéré sur des tablettes de chocolat, enveloppait les précieux agrumes. Une étoile en carton habillée du même métal trônait sur la cime du « sapin de Noël ». Sur ses branches des boulettes de coton mal dégrossies imitaient la neige. On était fiers du sapin. Impatients de vivre la suite.
