Rubrique. Comme un lundi : Facteur temps

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Comme un lundi : Les lumières 2024

En avril, mai et juin, ne te découvre pas d’un fil… Le ciel nous envoie des messages ou je me trompe, m’a demandé ma voisine qui n’a pas encore profité de sa terrasse cette année, puis elle a ajouté qu’elle ne voulait pas trop pourrir ma semaine, mais qu’elle était obligée de me parler du glacier de l’apocalypse qui fond beaucoup plus vite que prévu ; la planète se réchauffe dans des proportions que l’on n’avait pas imaginées, ce qui aura des conséquences extrêmes sur la vie des humains dans pas si longtemps.

Elle m’a dit sois fort j’ai pas une bonne nouvelle : deux degrés de plus sur Terre, ça n’a l’air de rien comme ça, mais rapidement, dixit les grands spécialistes de la question, des villes comme New York ou Amsterdam seront sous trois mètres de flotte salée, et personne n’aura très envie d’aller à la plage.

On n’a pas voulu voir les changements partout sur la planète, on savait, mais là, ça commence à se voir. C’est un peu comme si un parti était en passe d’être élu en ayant fait des promesses intenables et dangereuses, lorsque les conséquences arrivent, il est déjà trop tard, mais avant on s’en fout, peu importe le déluge, perdu pour perdu… En France, avec les législatives, l’été sera chaud, il est clair qu’il y a un risque de montée en température et, comme pour la planète, les effets seront un désastre pour chacun d’entre nous. C’est un chaos difficile à imaginer, comme pour notre Monde ? Et l’eau, ça mouille ? C’était un message de ma voisine qui vous aime beaucoup, et qui, pour le moment, a la tête et les pieds sur terre et au sec.

par Eric Genetet