Soixante-dix-neuf ans après le 8 mai 1945, cette commémoration représente un jour particulier pour la France.
En effet, elle ravive le souvenir de deux évènements capitaux de l’histoire de la France, d’une part la victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, et d’autre part la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe marquée par l’annonce de la capitulation de l’Allemagne. Devant le monument aux morts de la ville, place Voltaire, un jeune sapeur-pompier de la cité a retracé l’historique de cette journée de 1945 mémorable en tant que fin du conflit.
Ce fut à Herminia Elineau, première adjointe, d’officier en tant que maîtresse de cérémonie, suppléant ainsi la Sous-préfète Sophie Deknuydt représentante de l’État, retenue à la même cérémonie du 8 mai 1945 mais à Morez.
Le maire Jean-Louis Millet, étant également absent en ce mercredi matin, pris par d’autres obligations, ne pouvait pas assurer cette fonction.
Un protocole pour le souvenir…
Ainsi, sur l’esplanade du monument aux morts de Saint-Claude, la première adjointe de la ville Herminia Elineau était donc doublement qualifiée pour lire le communiqué national du ministre des armées Sébastien Lecornu, qui rappelait notamment les horreurs et la terreur de la guerre, et mettait en exergue la résistance des français sur tout le territoire.
Car cette victoire leur offrit la liberté…
Ensuite s’en suivirent les traditionnels dépôts de gerbes des autorités présentes, puis le salut aux drapeaux pendant la sonnerie aux morts.
La fin de la cérémonie intervint alors après l’exécution d’une Marseillaise jouée tempo allegretto, après que les autorités aient salué les porte-drapeaux.