Véritable phénomène sociétal, aujourd’hui en pleine mutation, la fête des amoureux invite à se questionner.
Puisque nous voilà désormais plongés en pleine ère égalitariste, va-t-on voir évoluer la proportion des hommes qui régleront l’addition du restaurant ce mardi 14 février au soir ? Sans parler des autres cadeaux (bijoux, lingerie, etc.) ni des annexes dépenses de circonstances dédiées à leur promise (hôtel, etc.)… Selon plusieurs sources telles que des gérants de restaurants ou des réceptionnistes d’hôtel, il semblerait que le pourcentage des hommes « payeurs », flirte (sans mauvais jeu de mot) avec les 99 % ! Début d’explication d’un certain décalage des perceptions. Selon la biologiste allemande Meike Stoverock, éminente spécialiste du sujet, 80 % des femmes sont attirées par 20 % des hommes. Allons bon, plus des trois quarts des hommes seraient-ils soudainement devenus indésirables ? C’est ce qu’avance également le professeur Mark Regnerus, en 2017, dans son livre Cheap Sex (Oxford University Press) pour qui seulement 20 % des hommes de 25 à 50 ans suscitent l’intérêt de 75 % des femmes. Autre exemple concret, en 2009, le site de rencontres OkCupid révélait que les femmes jugent 80 % des hommes « peu attirants ». Une étude si polémique qu’elle a dû être supprimée d’Internet, mais le site TechCrunch en a gardé la trace. Tout cela pour démontrer un simple état de fait : les hommes sont moins sélectifs que les femmes ! N’en déplaise aux progressistes, la réalité anthropologique rattrape donc la fiction romanesque. En effet, le fonctionnement standard de l’espèce humaine (comme de la plupart des espèces animales) oppose la disponibilité des hommes et la sélectivité des femmes (ils proposent, elles disposent). Les « partenariats » se forment ainsi pour quelques années, le temps d’assurer la gestation et l’évolution d’un enfant vers son autonomie. Cette durée d’une dizaine d’années demeure en 2023. Elle correspond à celle du désir des femmes pour leur partenaire. Leur libido se porte ensuite ailleurs. Si le cadre monogame les empêche de passer à l’acte, alors celle-ci se met en sommeil…. ou se réfugie dans d’autres pratiques plus singulières « que la morale réprouve »… Finalement, de cet indubitable déterminisme, que pensent nos donneuses de leçon professionnelles telles que Marlène Schiappa, Sandrine Rousseau, ou Clémentine Autain ? Quid des institutions pourtant théoriquement chargées de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations ? Qu’est-il entrepris par les pouvoirs publics, financés par nos impôts et chargés d’y remédier, pour réduire ces criantes disparités ? Par exemple, il n’y a pas d’hébergement d’urgence pour les hommes battus… Quelque chose semble manquer. Serait-ce du courage ? Peut-être de l’honnêteté intellectuelle ? Ou plus simplement, juste du bon sens ? Précisément, celui qui n’arrange pas nos ami(e)s ? Alors effectivement, pour faire évoluer les mentalités et vivre en harmonie, loin de la guerre sexiste, des grands principes à géométrie variable et de la pensée unique, il y a encore beaucoup de travail à accomplir. Mais avant tout, à la place d’entretenir reproches, disputes et invectives, beaucoup d’Amour à choisir de se donner…