« L’etat ne devait pas decider car l’etat ne conait pas le passer de chacun, elle ne c’est pourquoi cela et arrive. L’etat ne conais rien de cet perssone sont but peut etre dans le but de faire une bonne action. Ou simplement d’aider ca famille. Si les gent sont bien eduquer et bienveillan nous navons pas besoin de l’etat. Le respect mutuel sufis pour remplacer l’etat comme cet celebre citation « vivre et laisser vivre » qui nous viens des trancher pendant la seconde guerre mondiale. Pendant la revolution française il n y avez pas d’etat pourtant cela avait bien marcher ou pendant les romains avec leur lois dent pour dent oeille pour oeille. Ce que tu fait à l’autre ont te le fait. Il y a encore des civilizations sans etat reconue dans le monde pourtant ces civilisation ce porte bien alors que ce n’est pas l’etat qui juge ci ceci et juste ou pas. La notion de juste et pas compliquer car celle-ci et différente pour chaque persone. Et ne sont jamais la meme ».
Tel est le contenu d’une photo postée dernièrement sur Twitter par le professeur agrégé de philosophie René Chiche, appelé à corriger les épreuves du baccalauréat. Lequel mentionne en légende :
« Juin 2022. Extrait d’une copie de philosophie du baccalauréat (série générale), parmi des dizaines semblables. Je vais me résoudre à envoyer mon paquet de copies au ministre de l’éducation en le priant de bien vouloir se mettre enfin au travail ! »
Il est indéniable qu’à en constater la cinquantaine de fautes d’orthographe étalées sur une dizaine de lignes, ainsi que la vacuité des arguments employés pour étayer la démonstration, quelque chose de particulièrement grave est en train de se passer sur les bancs de nos écoles.
Ou plutôt de ne plus se passer, en l’occurrence : inculquer un savoir théorique de base (écrire, lire, compter…) afin que l’élève s’élève, et puisse devenir un adulte citoyen, responsable et éclairé.
Savoir théorique ô combien indispensable au déroulement d’une existence satisfaisante, afin de ne pas être en permanence limité, sclérosé, ou dépassé par les événements. En clair, de maîtriser sa destinée, de comprendre correctement ce qui se passe ici et maintenant, et d’opérer à sa réalisation via d’autres biais que Netflix, YouTube, les réseaux sociaux ou la Playstation.
A la lumière de ces irréfutables éléments factuels mettant en exergue l’impasse de leur idéologie tout comme les résultats calamiteux de leur exercice du pouvoir, les progressistes laxistes et libertaires, habituels donneurs de leçon (notamment sur ce qu’ils ne connaissent pas), vont-ils encore oser prétendre que ceux qui dénoncent et s’offusquent du déclin de la France ne sont que des arriérés rétrogrades, de méchants conservateurs, aigris de la disparition du patriarcat et d’une oppressante verticalité qu’ils chérissaient tant (puisqu’elle leur a inculqué les valeurs d’abnégation, de savoir-faire et de savoir-être qui ont construit leur succès) ?
Qu’importe. Nous n’avons jamais été aussi près de la fin. Or, il est dit que les derniers seront les premiers…
Clin d’œil du destin, à l’heure où s’affichait cette publication, Pap Ndiaye restait silencieux et twittait quant à lui sur la Marche des fiertés. Visiblement, les priorités ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Pas de doute, au ministère de l’éducation nationale (qui devrait être renommé ministère de l’instruction publique comme avant 1932 : les enseignants ayant pour mission d’instruire, et les parents d’éduquer), la déconstruction est aussi en marche…