Il y a 130 ans dans le Jura… il attaque son beau-père avec un compas

0
980
Ville de Dole dans le Jura
Ville de Dole.

Semaine du 21 au 27 février

journée portes ouvertes aqua design

Les relations entre les gendres et leurs belles-mères sont souvent l’objet de préjugés, mais quelquefois effectivement, ces rapports sont difficiles. Bien qu’ils échappent souvent à ces clichés, les beaux-pères ne sont toutefois pas en reste.

Souvent et heureusement, ces relations toxiques n’entraînent aucun acte juridiquement répréhensible, mais de temps à autre, cela arrive tout de même.

C’est ainsi que vers le 20 février 1892, une tentative de meurtre fut commise à Moiron, un petit village proche de Lons-le-Saunier. Vers huit heures du soir, M. Gand fit sauter une porte avant d’entrer dans le domicile de son beau-père, M. Devaux. Il se précipita sur son beau-père et il le frappa « à plusieurs reprises à la poitrine et dans la région abdominale avec un compas », précise le rédacteur anonyme de l’article avant de poursuivre ; « L’état de la victime est désespéré ; un coup de compas lui a perforé le poumon ».

Weekend Gourmand du Chat Perché Dole

Ce dénouement est le fruit d’une profonde discorde entre le M. Gand et la victime. Il est noté dans l’article que depuis « longtemps le beau-père et le gendre vivaient en mauvaise intelligence pour des raisons d’intérêt ».

Arrêté après cette agression, Alfred Gand réussit toutefois à s’enfuir et à se volatiliser, jusqu’à ce que son corps soit retrouvé. « Alfred Gand s’était fait justice en se précipitant du haut des rochers de la Baume, près de notre ville », souligne l’auteur du papier publié le 2 mars 1892.

Le Petit Comtois, 24 février 1892, numéro 4018, page 2. & Le Petit Comtois, 2 mars 1892, numéro 4025, page 3.