Depuis quand êtes-vous supporter du club de rugby d’Oyonnax ?
Cela fait une vingtaine d’années. Je suis originaire d’Oyonnax. J’ai toujours aimé Mon club de rugby. Maintenant, j’habite dans le Beaujolais, comme d’autres copains habitent ailleurs. Les matchs sont notre fil rouge. Nous nous retrouvons ici. De Bruxelles, d’Irlande… Par monts et par vaux, nous revenons à Oyonnax. Nous avons connu la montée au top 14, les descentes… Nous sommes un peu plus déçus actuellement car le club est un peu une partie de notre humeur au quotidien comme beaucoup de gens à Oyonnax.
Pourquoi aimez-vous le rugby ?
Parce que le rugby est un lieu de rencontres, de fête, de plaisir ! Je ne vais pas servir les banalités sur les valeurs de l’Ovalie. Le rugby est l’occasion et même le prétexte à nous retrouver, bien manger, bien boire, crier… Je pourrais même dire que j’aime plus Oyonnax rugby que le rugby lui-même !
Vous êtes président des Oyos. Pouvez-vous nous présenter votre association de supporters ?
C’est un club de supporters créé en décembre 2023. L’idée était de créer un club festif, on conçoit le stade comme un lieu de lâcher prise, le rugby avec ferveur, envie… On trouve que les supporters sont parfois de simples spectateurs. Nous sommes placés en bas de la tribune Hyundai pour danser, crier, chanter. Nous avons aussi un chalet entre la tribune Hyundai et Mathon. Le rendez-vous est là pour les personnes qui souhaitent nous rejoindre. Pour nous, c’est avec un grand public qu’on fera basculer les grands matchs.
Quel est votre meilleur souvenir à Oyonnax rugby ?
Sans hésiter, le match de la montée à Toulouse, gagné contre Grenoble. Il y a pour moi et les copains là-bas sans doute un de nos meilleurs souvenirs sportifs. Le train, Toulouse, le match, la victoire contre notre meilleur ennemi, l’envahissement du terrain, la fête jusqu’à point d’heure, on a tout eu en 24 h ! Tout était à son paroxysme, c’était un avènement pour un spectateur.
Quel est votre plus mauvais souvenir ?
Aussi contre Grenoble, à Grenoble. Nous redescendions de Top 14, on jouait un match de barrage en se disant que ça allait être une formalité mais on s’était fait défoncer. On était seuls dans notre coin dans un stade de 30 000 spectateurs.
Comment ressentez-vous cette saison ?
Nous sommes toujours très confiants mais ça fait déjà deux saisons que nous sommes refroidis par les premiers matchs. Nous avons envie de croire en une bonne saison mais il va falloir vite enchaîner les victoires sinon nous allons revivre une saison difficile à vivre. Oyonnax rugby a largement les moyens de faire un top 6 et les phases finales !
Des conseils ?
Des envies ! J’espère que les joueurs ont compris que toute une ville est contente quand ils gagnent le vendredi ! Il faut avoir conscience qu’ils sont le rayon de soleil des Oyonnaxiens le lundi quand ils vont au travail, ces gens pas très fortunés, qui se saignent pour aller voir des matchs, qui ont besoin de ces victoires. Cela leur donne du baume au cœur pour vivre leur vie de tous les jours.
Un match que vous attendez ?
Un match référence où nous allons gagner avec la manière contre un autre prétendant au top 6. Nevers. Brive à la maison. Mais surtout Provence dès ce vendredi. Si on arrive à rivaliser, et à les battre avec la manière, la saison sera enfin lancée. J’attends ce match avec impatience !
