Val de Saône. Les Jeunes Agriculteurs poursuivent leurs actions de contestation

Pour dénoncer la paupérisation de la profession et des contraintes de plus en plus lourdes.

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Comme dans bon nombre de villages du Val de Saône, la pancarte de Saint-Seine-en-Bâche est bâchée...
Dans de nombreux villages du Val de Saône, mais comme un peu partout ailleurs en Côte d’Or et en France, les Jeunes Agriculteurs ont illustré leurs actions de contestation avec le bâchage des panneaux d’entrée et de sortie d’agglomérations.

« Après l’action de retournement des panneaux, voilà qu’une nouvelle action de bâchage des panneaux prend place, car rien n’a changé. Nous n’avons pas cessé de dénoncer l’injustice et l’indifférence face à nos demandes et à notre réalité » expliquent les Jeunes Agriculteurs de Côte d’Or.

Une action de bâchage, accompagnée de slogans suffisamment explicites : « Pas de pays sans paysans », « Stop aux libres échanges », etc…

« Pouvoir vivre de notre métier »

« Ces messages résonnent comme un cri d’alerte pour rappeler que l’agriculture ne peut pas être sacrifiée sur l’autel du libre-échange et de la compétitivité débridée. Notamment avec le MERCOSUR favorisant l’importation de viandes produites dans des normes différentes des nôtres ! Car engraissées aux OGM, élevées par millier sur des surfaces très réduites et constamment sous antibiotiques…

Nous avons besoin de politiques agricoles fortes, de soutien à nos exploitations et de protection face aux dérégulations. Nous continuerons à nous mobiliser, à nous battre, et à faire entendre notre voix jusqu’à ce que des solutions concrètes soient apportées pour l’avenir de notre métier, c’est à dire aussi contre la surréglementation, la surradministration, les contrôles excessifs ; toutes ces contraintes administratives qui bloquent nos projets et les retards dans nos paiements entraînés par tous ces excès ! » précisent les exploitants agricoles.

Leurs revendications sont claires : « Des mesures conjoncturelles et de trésorerie, une simplification administrative drastique, stop aux incohérences européennes et mondiales ».
Et plus simplement de « pouvoir vivre de notre métier »…