Lons-le-Saunier. Trois questions à Pablo Flye : « Lons a beaucoup de potentiel »

Pour Pablo Flye, chargé de projet à la fondation Goodplanet, la ville de Lons-le-Saunier à de nombreux atouts pour devenir un exemple en matière de transition écologique.

0
1483
Les équipes de Yann-Arthus Bertrand ont vu dans la cité lédonienne de nombreux atouts.

Cette fois c’est parti !
La ville s’est lancée dans une grande ambition collective portée sur un an « La ville du changement, » objectif affiché : faire de Lons une ville vertueuse et prête à faire face au dérèglement climatique. Une démarche dans laquelle la municipalité lédonienne est accompagnée par les équipes de la Fondation Goodplanet sous l’œil des caméras de Hope production.

Pablo Flye, quels éléments ont retenu l’attention des équipes de Yann-Arthus Bertrand à Lons-le-Saunier ? 

« L’idée de faire un documentaire sur une ville qui change pendant un an trottait depuis un moment… On souhaitait une ville pas trop petite et pas trop grande, ce qui aurait pu comporter des blocages au changement. Il fallait qu’elle ait son propre cœur économique assez éloigné d’une grande métropole. Plusieurs noms sont apparus mais à Lons, nous avons senti une réelle envie de la part de la municipalité de s’investir. Lons a beaucoup de potentiel pour devenir une ville du changement. »

Pour faire de Lons « la ville du changement, » habitants, commerçants, entreprises, tout le monde est invité à modifier ses habitudes. Comment les choses vont peu à peu se mettre en place

« Jusqu’au 30 juin nous serons dans la phase de sensibilisation, avec des conférences, ciné-débats et ateliers en intelligence collective pour réfléchir ensemble à des solutions possibles. A partir du mois de septembre, nous entrerons dans la phase d’action. L’idée est de mobiliser tout un territoire, habitants, associations, acteurs économiques, élus et agents, élèves et étudiants. Nous serons très présents sur le terrain pour accompagner les entreprises qui le souhaitent et relier les dynamiques entre elles. Notre présence sert à faciliter les choses mais le changement viendra bien des acteurs dans la ville. »

Quelles questions vous ont été le plus posées par les habitants? 

« D’abord, les habitants nous ont demandé de quelle manière allions nous savoir si le projet a réussi et mesurer l’impact ? On va pouvoir mesurer l’impact du projet sur un secteur précis mais pas sur la globalité de l’empreinte écologique de la ville, on va surtout regarder si il y a un changement qui sera opéré dans les mentalités et les habitudes. Deuxièmement, on nous a demandé comment était financé le projet. Sur la partie audiovisuelle, la moitié est financée par France 5 ainsi qu’un complément par des entreprises locales, comme le groupe Bel et d’autres avec qui nous sommes encore en discussion. La fondation Goodplanet est quant à elle financée essentiellement par l’ADEM. »

E.S. 

Plus d’infos sur:

villeduchangement@goodplanet.org