Les entreprises et partenaires présents ont eu l’occasion de visiter les ateliers de l’ESAT, accompagnés notamment par Dominique Pérot, directeur adjoint de l’établissement, lors de la deuxième visite. Blanchisserie, imprimerie, assemblage de composteurs, montage de pièces industrielles… Les 185 travailleurs en situation de handicap sont encadrés par des moniteurs d’atelier, assurant l’adaptation des postes de travail aux capacités des travailleurs. Une entreprise a souligné pendant l’une des visites que « tout est mis en place pour que chacun puisse travailler correctement, c’est chouette. » Ces visites ont mis en lumière le savoir-faire et l’investissement des travailleurs protégés.
Des collaborations solides et durables
Les entreprises qui collaborent avec l’ESAT ont tenu à saluer la qualité des prestations réalisées. Catherine Clerc, de la société United Caps, qui travaille avec l’ESAT depuis plus de 25 ans, a détaillé les missions confiées : « Ils assemblent pour nous des moulins à poivre et à sel, en superposant un bouchon spécifique sur le moulin. Tout est impeccable, et nous leur faisons entièrement confiance. » En complément de ces assemblages, l’ESAT réalise pour United Caps des tâches telles que le scannage de documents et l’entretien des espaces verts.
Chloé Raillard, de la Scierie du Haut-Jura, collabore avec l’ESAT depuis septembre 2023 pour l’assemblage de composteurs en bois : « Ils produisent 280 composteurs par mois. Leur implication est admirable, et l’assemblage est fait avec sérieux et enthousiasme. »
Le partenariat : une clé pour l’insertion professionnelle
Parmi les partenaires présents, Thomas Guillot, directeur adjoint de l’ASUAJ en charge du pôle emploi/handicap, a mis en avant l’importance du partenariat entre CAP Emploi et l’ESAT : « Cela nous aide à orienter des personnes en situation de handicap vers un environnement de travail adapté à leurs capacités. Il permet à ces personnes de tester, par exemple, si un emploi en ESAT leur correspond, si elles peuvent s’y épanouir, ou s’il est plus pertinent de les orienter vers une entreprise adaptée ou un milieu ordinaire. Ce partenariat simplifie les passerelles et facilite notre travail d’évaluation. » Il a également souligné une dynamique favorable depuis presque 4 ans : « Avec le manque de main-d’œuvre, les employeurs privilégient les compétences avant tout. Cela a permis à des personnes en situation de handicap, parfois encore en formation, d’accéder à des emplois qu’elles n’auraient peut-être pas obtenus auparavant. »
Ainsi, la Semaine du Handicap reste un rendez-vous clé pour l’ESAT de l’APEI de Lons-le-Saunier. Aurélie Garnier, la directrice, présente au pot de l’amitié organisé à la suite des deux visites s’est montrée satisfaite de ce moment annuel qui permet de mettre en lumière l’importance d’intégrer les personnes porteuses d’un handicap dans le monde professionnel.
B.B
