Savigny-en-Revermont. Les Vieilles Mécaniques au labour

L'association Les Vieilles Mécaniques, qui préserve le patrimoine agricole, a organisé son traditionnel concours de labour à l'ancienne, toute une technique.

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concours de labour 2025
Le jeune Kylian venu de Bersaillin sur son Société Française de 1961.

Cette année 2025, était programmé le concours de labour (une année sur deux car l’année suivante est la fête du battage à l’ancienne). Au hameau du Vernay dimanche 24 août, 46 laboureurs étaient inscrits dont de nombreux jeunes passionnés de mécanique avec des tracteurs pour certains d’une autre époque.


La journée fut bien remplie avec dès le matin les premiers réglages dans un terrain très sec, puis après les formalités d’inscriptions auprès du coordinateur Guy Blanc, les tracteurs étaient alignés devant leurs parcelles numérotées. La première épreuve était l’ouverture du sillon car ce concours s’effectue avec un labour dit “en planche” en tournant autour de la première raie de charrue, tous les types de charrues sont acceptées d’un soc à trois socs mais non réversibles, des charrues trainées pour les anciens modèles.

Après le repas champêtre où 350 personnes ont partagé l’odeur de l’huile et des conversations très techniques sur la rénovation d’un tracteur ou à la recherche d’une pièce spécifique, se tenait l’ouverture officielle du concours dès le début de l’après-midi pour effectuer une largeur bien précise de labour et surtout un enfouissement du chaume et un labour régulier.

En fin d’après-midi, le jury composé de spécialistes notait les laboureurs et proclamait des résultats. Peu importe le classement l’important c’est d’avoir participé comme en sport, une charrue qui n’est pas bien réglée ou qui ne s’adapte pas toujours au modèle du tracteur et le labour est loupé. Les tracteurs étaient âgés de plus de 50 ans, de tous les pays et de toute les puissances de 20 CV à 160 CV. La particularité du concours ? Accepter uniquement des tracteurs d’avant 1968.

L’association présidée par René-Pierre Gilles le fils du fondateur René compte 30 membres qui entretiennent ce patrimoine agricole, collectionnent, rénovent et font vivre ce matériel en organisant des fêtes dont le public même jeune est toujours demandeur pour découvrir le monde agricole d’après-guerre dans nos campagnes.

PB