Saint-Vit. Signature de la convention « Centralités Rurales en Région »

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Signature officielle: Pascal Routhier et Eric Houller
Signature officielle: Pascal Routhier et Eric Houller

C’est entre la région Bourgogne–Franche Comté, la commune de Saint-Vit et la CAGB que cette convention, importante pour la ville qui porte sur 500 000 € dotés par le conseil régional dans le cadre d’une intervention ciblée vers des centralités de moins de 15 000 habitants, a donc été signée.

Des conventions délibérées par la Région

Saint-Vit étant éligible et le maire, Pascal Routhier, étant lui-même convaincu du bien-fondé et de l’importance de cette politique pour sa commune : « … nous avons tout mis en œuvre pour obtenir ce financement par le biais d’une stratégie nécessaire de revitalisation de notre centre-bourg », indique-t-il.
La stratégie de la ville se décline en 4 axes. Axe 1 : renforcer et requalifier le centre-ville. Axe 2 : rééquilibrer la commune par un prolongement urbain au nord de la voie ferrée. Axe 3 : structurer le pôle gare et encourager les mobilités durables. Axe 4 : valoriser le cadre de vie en lien avec les composantes patrimoniales et environnementales du territoire.
Michel Rouget, directeur de l’agence d’urbanisme Besançon/Franche Comté est intervenu également : « La stratégie de revitalisation, réalisée en lien avec l’AUDAB, a été élaborée en 2023 et finalisée en janvier dernier, lui permettant d’accéder à l’enveloppe « centralités rurale en Région » de 500 000 € pour financer ses projets contribuant à sa démarche de revitalisation ».

Le plein accord du conseil régional

Puis Eric Houller, vice-président du conseil régional en charge de la cohésion territoriale, a défini la politique adoptée en la matière : « Les villes ciblées par notre action concentrent des commerces, des services et des équipements fréquentés par la population et par les habitants des communes voisines ne possédant pas cette même offre chez eux. Ces pôles sont d’autant plus importants qu’ils sont situés hors des zones urbaines et animent le plus souvent de vastes territoires qui sont peu denses et éloignés des grandes villes… Ils ont également une fonction identitaire forte et connaissent globalement des variations démographiques et d’emploi défavorables, et un revenu moyen par habitant plus faible que la moyenne régionale ».
L’élu n’est pas néophyte en la matière, étant lui-même également maire de Lure (une commune de plus de 8 200 habitants), il connait bien le terrain. Ainsi, félicite-t-il son alter ego Pascal Routhier pour le professionnalisme dont la commune a fait preuve au niveau de la maîtrise de son dossier et des instances dont elle s’est entourée.
« Certes, la commune de Saint-Vit n’est pas lauréate du programme PVD et n’était pas précédemment lauréate du programme Bourg-Centre. Elle a en revanche intégré le périmètre Action Cœur de Ville… », conclut-il.
Au total, ce sont 128 communes, cumulant des critères de centralités et de fragilités, qui ont ainsi été sélectionnées pour être accompagnées dans leur projets, dans le cadre de ce nouveau dispositif. Conformément à ses engagements de mandat, la Région, cheffe de file de l’aménagement du territoire, a donc construit un outil réactif, dédié aux centralités les plus fragiles dans une logique de différenciation permettant de « donner plus à ceux qui ont moins ».

Une présentation claire et soignée

A l’aide d’un « Outlook » très parlant, c’est Julien Morel, directeur des services de la commune, qui a présenté, lieux géographiques à la clé, les endroits destinés à la revitalisation du centre-ville tant concernant les parkings supplémentaires possibles aux alentours de la gare qui sont une nécessité compte-tenu du nombre croissant de travailleurs qui utilisent les transports en commun, tant en direction de Dole/Dijon qu’en direction de Besançon.
Viennent ensuite les constructions de logements conventionnés en centre-ville, pour la plupart  destinés aux personnes désireuses de réintégrer leur ville après leur retraite par exemple… « La vieille ville n’est aujourd’hui pas très commerçante mais pourrait le redevenir grâce à tous ces projets, nous y croyons fortement ! », conclut en substance Pascal Routhier.

Un vrai café au centre-ville !

C’est une des certitudes avancées lors de cette rencontre car la ville a déjà acquis l’ancien bar/café fermé depuis 2 ans… Cette nouvelle a séduit toute l’audience !
En effet, quoi de mieux que ce lieu de rencontres et de convivialité pour tisser des liens et rompre, pour beaucoup, une certaine solitude.
Ici encore, la cohésion authentique à la française se doit d’être en parfait accord avec tous les engagements de la convention signée aujourd’hui.