Rome, la Ville éternelle. Le Colisée, le Panthéon (très impressionnant !), la fontaine de Trevi, le Forum romain, les musées du Vatican… Le patrimoine est partout dans cette cité, même dans votre assiette. Et voilà l’envie de manger des pasta cacio e pepe qui monte… La douceur de l’Italie ! Sauf qu’en arrivant dans la ville, la carte postale laissait place à une réalité différente. C’était un matin. Il y avait un homme dans une gare. Il était allongé sur le sol. Ce sans-abri semblait mort.
Il y a peu, j’étais aux États-Unis. C’est toujours un plaisir d’aller dans ce pays où la grandeur est partout. Les buildings sont tellement hauts. Tout semble extravagant. Quand je suis arrivé à New York la première fois, j’avais la sensation de connaître la ville, tellement le soft power de ce pays est puissant. Sauf qu’en arrivant à Chicago en octobre 2025, la carte postale laissait place à une réalité différente. Il y avait une musique devant deux commerces. C’était de la musique classique. Elle était forte. Il n’y avait pas de sans-abri là, et pourtant, nous les avons vus ailleurs. Mais pas besoin d’aller si loin.
Comment un pays qui se dit “développé” peut-il laisser des gens dormir, voire mourir, dans une rue ? N’est-ce pas terrible de faire preuve de créativité, non pas pour résoudre une réalité insoutenable, mais pour les humilier davantage ? Et voilà encore un hiver qui arrive où dans des nations dites “riches”, des hommes et des femmes mourront de froid parce qu’ils sont pauvres.





















