Orages d’été

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Il est des chemins de traverse
Qu’il s’impose d’avoir parcourus,
Des zones de sécheresses et de crues,
Adossées à des jours adverses.

Qui tel des besoins d’ivresse
Réminiscences d’un mal aigu,
Évoquent quelques fortunes diverses
Que l’on apprivoise et que l’on inverse
En ressentiments éperdus.
Pour les décrire toute honte bue.

Tes cheveux dans ma salle de bains
Me rappellent de grands moments,
Les nuits torrides, les restaurants,
Quand la déraison bat son plein

J’arrive presque à me sentir bien
Lors de ces instant suspendus,
Où s’évapore le superflu
Et que l’essentiel me revient.

Mon quotidien retrouve son sens
Le bonheur s’extirpe de la brume
Qui l’emprisonne de coutume
Sans supplément d’effervescence

La norme ne me convient plus
L’exaltation m’est nécessaire
Pour parvenir à satisfaire
Mes émotions si dissolues

Il est des chemins de traverse
Qu’il s’impose d’avoir parcourus,
Des zones de sécheresses et de crues,
Adossées à des jours adverses.

Qui tel des besoins d’ivresse
Réminiscences d’un mal aigu,
Évoquent quelques fortunes diverses
Que l’on apprivoise et que l’on inverse
En ressentiments éperdus.
Comme besoin d’écrire ce vécu.