Longchaumois. Visite du Gaec Arbez au Pays de Lacuzon par Sophie Deknuydt

Élevage laitier : Une femme Carine Arbez dirige cette entreprise.

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Carine Arbez explique ses choix à Sophie Deknuydt très intéressée
Carine Arbez explique ses choix à Sophie Deknuydt très intéressée par ces sujets de gestion d'entreprise.

La semaine dernière la sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Claude Sophie Deknuydt était en visite à Longchaumois, pour suivre une entreprise familiale depuis 4 générations. Le GAEC Arbez spécialisé dans les vaches laitières est dirigé par une femme Carine Arbez, qui à la base n’est pas du sérail agricole.

A 50 ans l’entreprenante, Carine, qui est associée depuis 2014 avec son mari Flavien de 52 ans, et leur 1er fils Émilien de 26 ans, s’occupe des naissances des bovins avec ce dernier, et de la gestion administrative de l’exploitation au sens large. Son époux c’est plutôt la technique agricole qui l’occupe. Chacun a son domaine « réservé » et bien défini. Et comme elle le dit elle-même, « chaque génération apporte sa pierre à l’édifice. Mais il est bon parfois d’aller voir ailleurs pour avoir un œil neuf. Comme je n’étais pas du métier, dès le départ je me suis posée des questions toutes simples, pour essayer de rendre notre activité plus efficace, car elle nous consomme beaucoup trop d’heures de travail »

Simplifier le travail pour gagner du temps…

« Sur les deux traites du matin et du soir, précise Carine, les 75 Montbéliardes passaient par la salle de traite pour 2 h 30 de travail. Après mures réflexions pour réduire ce temps, il a été décidé d’investir dans une salle de traite newlook à double quai et ouvertures rapides, grâce à une porte de tri, pour réduire chacune de deux traites à 1 h, et consacrer le temps gagné à autre chose. De plus  affirme la patronne, nous avions aussi une vocation de faire naître nos propres animaux, et la création de la nouvelle nurserie de 35 places en 2 salles, réaménagée en petit box individuel permet à chacun des 100 veaux, qui naissent par an, de le faire sans trop de stress et de les élever au mieux sous surveillance accrue, par des mesures et analyses ad hoc ».

L’investissement global tourne autour des 450.000 €. Les vaches sont munies aussi d’une boucle connectée et les 2 agriculteurs savent exactement, après analyse, quand une vache est en chaleur et quand elle est susceptible de vêler.

Le Gaec Arbez essaie ainsi d’innover au fur et à mesure du temps. Carine reconnaît néanmoins le bienfait de faire partie de la filaire fromage, qui rétribue correctement le travail de l’agriculteur, en livrant son lait directement à la fromagerie de Montbrillant au-dessus de Saint-Claude…