Des conditions météo parfaites pour la 18ème édition des 30 Clochers

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Bonheur et sourire à l'arrivée.

Qu’ils soient à vélo ou à pied, pas moins de 1 501 participants (contre 1 510 l’année passée) se sont retrouvés pour cette 18ème édition des 30 Clochers, au départ (et à l’arrivée) de Dolexpo.  On dénombrait précisément 991 vététistes et 512 marcheurs ou coureurs. Dont notre rédaction…

En ce dimanche 3 septembre au matin, la météo était exceptionnellement favorable.
L’occasion rêvée d’un moment tonique et bucolique, en découvrant ou redécouvrant le charme matinal de certains lieux insolites et bucoliques du patrimoine dolois, tout en marchant, courant ou pédalant.
Un subtil mélange convivial de sport et de culture, en somme.
Lors des inscriptions, qui se bousculaient avant 9 heures et autour de la ligne de départ, on remarquait beaucoup de maillots de clubs jurassiens (VTT Conliège, CAC 39) mais pas seulement. Bon nombre provenaient de Côte d’Or, du Doubs ou de Saône-et-Loire.
Ce qui démontre que la manifestation a réussi à asseoir sa notoriété bien au delà des frontières du Grand Dole…

Les inscriptions de dernière minute se bousculaient avant 9 heures.

 

On l’a testé pour vous !

 

 

Nous prenons le départ à 8h55 et trouvons vite l’ombre sur la voie Grévy.

 

Les premiers rayons du soleil sur la prairie d’Assaut.

Ne reculant devant rien, malgré l’âge (et parfois la surface de caresse) progressant inexorablement, notre rédaction s’est essayée à rejoindre les 512 participants de la randonnée pédestre du 12 kilomètres et à réaliser l’itinéraire en courant, version « trail contemplatif et récréatif ».
Il est 8h55, lorsque nous quittons Dolexpo et démarrons notre application « Adidas Running » afin de mesurer notre temps et de nous indiquer quelques repères quant à l’itinéraire dont la seconde partie s’annonce un peu plus « piégeuse ».
Pas de problème pour démarrer, en trouvant l’ombre sur la voie Grévy. 1,2… Les kilomètres s’enchaînent relativement aisément à 10km/h environ.
Puis se profile un virage à droite avec une vue sur un panorama remarquable.
Les premiers rayons du soleil viennent darder la prairie d’Assaut, un peu de brume flotte encore au loin. Nous nous y engouffrons. C’est ici que la sensation de chaleur tant redoutée par ma génétique nordique commence à se manifester… Les premières gouttes de sueur commencent à perler, et quelque chose me dit que ce sont loin d’être les dernières !
3,4 nous rejoignons le pont de Falletans, puis au lieu de poursuivre sur la rive gauche du Doubs, nous suivons les rubalises à travers une succession de longues prairies.
Le chemin est plus instable, les appuis plus chaotiques, et l’arrivée au ravitaillement du 6ème kilomètre est le bienvenu. Nous voilà en pause, et notre chronomètre aussi.
Ce petit temps de repos et de rafraichissement nous offre l’opportunité de nous documenter sur le fameux Temple et la Commanderie fondée de 1132 à 1134 par Renaud III, comte de Bourgogne. Bernard de Dramelay en fut son premier maître. Deuxième maison de l’ordre, elle était habitée par des chevaliers destinés spécialement au service des armes.
Deux légendes sont liées à ce site dont les empreintes du passé peuvent se ressentir…
Le spectre fantôme de la nuit du 15 août, et celui de Jacques de Molay à la borne des 4 commandeurs.
Mais nous n’avons pas le temps de nous attarder davantage. Les premiers signes du refroidissement se font déjà ressentir et il faut repartir affronter les premiers reliefs de la forêt de Chaux.

 

Le ravitaillement est apprécié. Il nous permet aussi de nous documenter sur le Temple de Falletans et les légendes qui y sont liées.

 

Chemins escarpés…

En effet, les montées s’annoncent dès la reprise.
7,8 kilomètres. Les reliefs s’enchaînent, le cardio s’accélère…
Un peu frustrant sur le moment, le parcours est tellement escarpé qu’il n’est pas possible de doubler les marcheurs en file indienne. Qu’importe, nous en profitons pour récupérer, même si je regarde chuter ma moyenne avec un certain sentiment d’amertume.

 

Certains passages dans la forêt de Chaux se sont avérés assez escarpés.

 

9,10 kilomètres. Nous sortons de la forêt et reprenons notre course en rejoignant la Corne des Epissiers. Alors qu’il ne devrait théoriquement rester plus que 2 kilomètres, nous ne sommes toujours pas arrivés à Dole. J’anticipe donc le rallongement de distance et la gestion de l’effort pour les deux montées d’Azans dont je connais les effets sur mes 90 kilos…
10,12 kilomètres, le macadam transpire et moi aussi. Nous voilà enfin revenus à la civilisation. Le retard pris dans la forêt nous pousse à nous faire mal pour accélérer et finir au moins, avec une moyenne à deux chiffres. L’orgueil est parfois salvateur…
13 kilomètres, nous retrouvons la voie Grevy, nous accélérons encore. La ligne droite semble interminable. Virage à droite, Dolexpo est en vue.
Grisés par l’adrénaline du sprint final, nous franchissons la ligne d’arrivée en 1 heure, 24 minutes et 2 secondes. Les 14 kilomètres sont atteints, le temps de couper notre effort ainsi que notre chronomètre.
Nous pouvons alors profiter du ravitaillement final. Sur place, nous échangeons quelques mots avec l’organisateur Cyril Roy en reprenant notre souffle.
Puis, nous pouvons rentrer à la douche profiter de l’afflux massif d’endorphines, avec la satisfaction du devoir accompli…
Un beau dimanche matin, comme on les aime.
Promis, nous y serons encore l’année prochaine.
Vous aussi ?

14 kilomètres, 1h24, 10 km/h de moyenne. Une bonne matinée d’oxygénation… avant la rentrée !