La « Nuit du droit » se prépare

Elle est prévue le 4 octobre prochain. Différents événements sont prévus entre le site Pasteur du tribunal et le cinéma des 4C.

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De g. à d., Jodie Chevassus, greffière ; Emeline Grandchamp, substitut du procureur et Slavica Bimbot, juge de l’application des peines.

Slavica Bimbot, juge de l’application des peines, Emeline Grandchamp, substitut du procureur, et Jodie Chevassus, greffière, travaillent à l’organisation de la « Nuit du droit ». Une manifestation nationale qui se déroulera pour la deuxième fois dans le département le 4 octobre prochain. « La thématique retenue est la justice criminelle », présente Emeline Grandchamp.

Un atelier sur les métiers de la justice

L’événement démarrera sur le site Pasteur à Lons à partir de 17 h. Des ateliers autour des métiers de la justice (magistrat, greffier, avocat…) seront proposés. Les gendarmes de la technique et scientifique et un médecin légiste reconstitueront une scène de crime. Un atelier interrogatoire de première comparution devant un juge d’instruction sera joué puis un passage devant le juge des libertés. « Le dossier sera le fil rouge, explique Slavica Bimbot, et à l’issue, il y aura un procès d’assises. » « Il y a un côté immersif », lâche Emeline Grandchamp.
Le public est invité ensuite à regarder le film « Les choses humaines » aux 4C à 20 h. Une conférence-débat a été prévue à l’issue à laquelle participeront magistrat, avocat, médecin légiste et administration pénitentiaire. « Les spectateurs pourront poser des questions sur les victimes et leur prise en charge, le travail du médecin légiste sur la victime vivante, le métier de greffier d’assise… », développe Jodie Chevassus. Tarifs cinéma.
« L’année dernière, la « Nuit du droit » a attiré beaucoup de jeunes, des lycéens ou des étudiants, qui se sont montrés très intéressés. Ce rendez-vous a permis un changement de regard », se réjouit Emeline Grandchamp. « Le public réagit comme un juré d’assises. Il arrive avec plein d’a priori et ressort avec un sujet démystifié », ajoute Slavica Bimbot. Le sens de la manifestation est de montrer que « nous ne sommes pas des robots mais des humains ».