C’est sous un temps clément, et une foule importante de citoyens recueillis, que s’est déroulée la 103ème commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918, autour du monument aux morts de la cité.
Cet évènement traditionnel a réuni élus locaux, autorités militaires et de gendarmerie, compagnie des sapeurs-pompiers ainsi que jeunes sapeurs de la ville, et la représentante de l’État la nouvelle sous-préfète de l’arrondissement en la personne de Mme. Caroline Poullain. Cette dernière a lu un message de Geneviève Darrieussecq secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, Florence Parly. D’une voix claire et limpide, elle a fait un petit historique de cette 1ère guerre mondiale, en rappelant le cortège de morts, de mutilés et de souffrances qu’elle avait générés. Elle a souligné que cet Armistice du 11 novembre 1918 avait sonné comme une délivrance pour tous les poilus et les français, avec un retour lent et progressif à une vie civile normale. L’épreuve de 4 années de guerre venait donc de s’achever…
«Cette guerre devait être la Der des Der…»
Le maire Jean-louis Millet dans son allocution a rappelé «l’effroyable bilan de cette guerre, qui devait être la Der des Der, soit 1.400.000 morts, 740.000 invalides et 3 millions de blessés et bon nombre de veuves et d’orphelins».
Il a regretté aussi que pour cette année encore de pandémie de Covid, les représentants d’élèves de la cité ne soient pas présents sur le parvis du Monument aux Morts, afin de participer à cette cérémonie du souvenir, « car c’est important d’associer les jeunes à cette commémoration ». Ainsi, il a rendu hommage à Gustave Dallier et Charles David les deux premiers morts san claudiens tombés sur le champ de bataille le 9 août 1914 dans les Vosges à l’âge de 23 ans, habitants tous deux au Faubourg Marcel. Après son allocution, s’en suivirent les traditionnels dépôts de gerbes, ainsi que le salut aux drapeaux par les autorités, puis la sonnerie aux morts et la Marseillaise…
