La Banque alimentaire lanceuse d’alerte

Stocks bas, ramasses en baisse, demande qui explose, bénévolat qui s’essouffle… La situation se complexifie pour les associations qui oeuvrent dans l’aide alimentaire.

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Photo d'archives.

A l’occasion de la visite du préfet, le président, Jean-Louis Duprez, a présenté le travail de l’association. Chaque année, les bénévoles de la Banque alimentaire du Jura distribuent 450 tonnes de produits alimentaires aux 11 épiceries sociales. « Nous sommes leur grossiste », résume le Champagnolais.
L’association s’inquiète sur plusieurs sujets : contexte social évidemment, stocks bas (manque de lait par exemple), ramasses en baisse, nombre de colis de dépannage à la Croix Rouge qui explose, règlementations qui leur sont imposées identiques à celles des grandes surfaces, tva à payer sur leurs investissements, moyenne d’âge des bénévoles trop haute… Et dernière difficulté : hausse des coûts de l’énergie. Sa facture d’électricité passe de 10 000 à 30 000 euros.

Un bâtiment prêté par la comcom

Jean-Louis Duprez envisage d’installer des panneaux solaires photovoltaïques sur le bâtiment prêté gracieusement (hors les dépenses de fonctionnement) à la Banque alimentaire et aux Restos du cœur par la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura depuis décembre 2019. « Ces anciens bâtiments industriels d’une surface de 1 627 m2, rue Alexandre-Volta à Champagnole, ont fait l’objet d’importants travaux de réhabilitation », rappelle son président, Clément Pernot. Afin de répondre aux exigences logistiques des associations respectives, deux espaces distincts ont été aménagés de chaque côté d’un espace commun : couverte, cette plateforme partagée permet de procéder à l’ensemble des livraisons. Pour rappel, le coût de l’opération avait été de 1 072 714 euros (acquisition du bâtiment et travaux).