Tu as 17 ans et tu as été sélectionnée pour être ramasseuse de balles aux Jeux olympiques et paralympiques de l’an prochain. Comment as-tu réussi à le devenir ?
J’ai d’abord été ramasseuse de balles à Roland-Garros en 2022. À la suite de Roland-Garros, j’ai reçu un mail pour me proposer d’être ramasseuse de balles aux Jeux olympiques et paralympiques. J’ai tout de suite répondu positivement, j’ai ensuite rempli un formulaire et j’ai été sélectionnée. À Roland-Garros, on acquiert de bonnes bases !
Je suis restée sept ans au club de tennis de Mont-sous-Vaudrey, ce qui a permis de m’entraîner. Je suis ensuite partie au club de Dole, où j’ai pu évoluer. Après une seconde au lycée Charles Nodier de Dole, je suis actuellement dans un lycée de Chalon-sur-Saône en section tennis.
Travailler aux JO à ton âge, c’est une chance incroyable. Comment l’appréhendes-tu ?
Travailler aux JO, c’est une chance incroyable ! En partant du principe que j’avais 16 ans et que je ne peux plus être ramasseuse de balles à Roland-Garros, avoir la chance d’être ramasseuse de balles aux Jeux olympiques et paralympiques, c’est énorme ! Ça donne envie de retourner sur la terre battue.
Comme d’habitude, je continue mes préparations physiques. Une chose est sûre, je compte apprécier chaque seconde de cette incroyable aventure.
Évidemment, ce sera le tennis, mais sais-tu précisément sur quelles épreuves tu vas ramasser des balles ?
Je peux ramasser pour toutes les épreuves de tennis, de la première qui commence le 27 juillet jusqu’au 4 août. Je peux également ramasser du 30 août jusqu’au 7 septembre pour les Jeux paralympiques.
Après, chaque ramasseur ne sait pas vraiment à quel moment il va ramasser. On en saura plus sur place.