Johann Bonnet et Mathieu Batteur deux jeunes entrepreneurs ambitieux sont à la tête d’une start-up française innovante au doux nom de « Les Petits Culottés ». Cette entreprise fabrique des couches culottes naturelles et écologiques pour bébé avec un composant majeur absorbant, la cellulose. Animés d’une sincère fibre écologique les deux jeunes patrons veulent essayer de provoquer des vocations, afin que la production de cellulose se redéploie en France.
Actuellement ce produit absorbant à base de bois provient essentiellement des grandes forêts finlandaises. C’est une molécule organique naturelle constituant principal de la paroi cellulaire de nombreux végétaux, plantes et arbres. Et la France ne fabrique plus de cellulose depuis 30 ans. Leurs gros concurrents utilisent eux des produits absorbants de synthèse. Les Petits Culottés proposent en effet sur le marché français, le premier lait infantile BIO, et les premières couches naturelles en cellulose, disponibles sur abonnement, garantissant ainsi rapidité et engagement écoresponsable…
Une participation financière de 10.000 €…
Johann Bonnet et Mathieu Batteur ont voulu mener une opération sur la commune de Rogna, notamment sur un secteur, dont les arbres ont été atteints par les scolytes et arrachés. Il s’agit donc de reboiser 3 parcelles par 1.500 arbres en utilisant 3 essences spécifiques, de mélèze, érable sycomore et hêtre, soit « un mélange peu commun ». Et c’est l’entreprise qui supporte le coût de l’opération pour un montant de 10.000 €, en symbiose avec l’association syndicale la Fruitière de Gestion Forestière du Haut-Jura, qui regroupe de petits propriétaires de parcelles, avec la présence déjà de Fabien Leprince conseiller forestier de celle-ci. C’est une équipe de la société spécialiste aindinoise IDARAT, toute proche qui s’occupe de ce reboisement. Une même opération avait déjà eu lieu sur la commune de Rogna, il y a 3 ans, en bénéficiant en partie d’un Plan de Relance de l’État pour le reboisement de 3.200 arbres avec 5 essences différentes sur une autre parcelle de 4 ha de terrain, avec déjà les mêmes protagonistes… Mais cette fois-ci pas de financement même partiel de l’État…
