Vous allez siéger pour la première fois ce jeudi 17 octobre à la Région. Comment appréhendez-vous votre nouveau rôle ?
J’aborde ce nouveau rôle avec beaucoup d’humilité, une grande détermination et l’envie de m’investir pleinement dès mon installation au sein de l’assemblée régionale. En intégrant le groupe du Parti socialiste (dont je suis membre) et donc la majorité régionale qui entoure notre présidente, Marie-Guite Dufay, cela offre la possibilité d’agir dans les politiques régionales et au plus près des services de la Région.
Quel sujet/dossier vous tient plus particulièrement à cœur ?
Les questions du développement des mobilités, de la création d’emplois, de l’accompagnement des acteurs associatifs, culturels et sportifs dans leurs différents projets m’ont toujours passionné. Je souhaite aussi travailler sur l’accès aux services publics, le maintien et développement des services aux publics (commerces, écoles…).
Je veux être l’interlocuteur des acteurs du territoire en Bresse bourguignonne afin de les accompagner dans leurs projets. Et je participerai aux politiques structurantes à l’échelle de la grande région qui sont essentielles pour faire rayonner la Bourgogne-Franche-Comté.
Enfin la revitalisation des territoires ruraux me tient particulièrement à cœur. C’est d’ailleurs dans ce sens que le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté agit au quotidien notamment par les nombreux contrats de territoires et cette volonté systématique d’un équilibre entre tous.
La fête de la rose à Frangy dont vous êtes une des chevilles ouvrières était un « acte 1 de reconquête des territoires ». Qu’est-il prévu ensuite ?
La 52ème Fête de la Rose à Frangy organisée par les Amis de la Rose, association que je préside depuis maintenant 6 ans, était effectivement un moment fort de reconquête et d’écoute. La gauche doit expliquer clairement ce qu’elle porte comme valeurs et comme ambitions politiques, comme le font les élus de la majorité du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté : la lutte contre le changement climatique qui nous impacte tous, l’accompagnement des plus démunis, le développement d’une alimentation plus saine, des lycées modernisés et des formations professionnelles et scolaires qui répondent aux besoins des entreprises, le développement des infrastructures sportives et touristiques…
Porter ces projets au sein d’autres collectivités en Bresse et dans le département : c’est ça l’acte 1 de la reconquête des territoires.
