Énigme existentielle

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La Faucheuse est l'une des allégories de la Mort. (Source Wikipédia).

Qu’il s’agisse de religion, de psychologie, de philosophie, de sociologie, la question de la mort est, et a toujours été, l’énigme existentielle la plus complexe à aborder.
Et pour cause, comment théoriser ce que l’on ne sait pas ?
Pourquoi suis-je là ? A quoi je sers ? Vaste débat.
C’est peut-être en cela, que le témoignage de notre invitée de la semaine (une authentique revenue de l’au-delà), pourra apporter un éclairage significatif. Une sorte de lueur d’espoir face au lugubre et anxiogène néant de l’incertitude auquel de plus en plus de Français sont confrontés (voir sondage en pages centrales).
Cependant, ne souhaitant pas verser dans le sensationnalisme déraisonnable, nous avons entrepris d’articuler ce dossier spécial dédié à la Toussaint avec une approche avant tout informative, factuelle, étayée par des statistiques récentes, ou d’autres reportages plus anecdotiques, mais toujours révélateurs de tendances de fond.
Notamment en abordant le sens de l’identité, le pourquoi de notre être si complexe, la conscience que l’on a de soi, de sa liberté, de sa responsabilité…
En somme, décortiquer ce prodigieux processus individuel et social de la vie, pour tenter de mieux appréhender la mort.
Nous avons tous une œuvre à accomplir, avec en perspective, des comptes à rendre sur nos actes. Comme toujours, les chemins sont multiples, tout est question de choix.
Nous évoquerons ainsi le concept d’identité spirituelle. Les constituants de la conscience : les épreuves, les joies, l’accomplissement naturel du déterminisme. L’héritage d’un témoignage originel, en quelque sorte.
Il me semblait utile d’aborder également le pré-conscient. Les influences de la culture, de la famille, des prophéties, des revirements individualistes de notre époque. En y juxtaposant la quête d’universalité, entre ombre et lumière. Mais hélas, la place me manquait.
Alors il conviendra d’achever ce prélude au voyage de l’autre côté du miroir (à la poursuite du lapin blanc), avec une conclusion optimiste.
Avant de partir, puisqu’il le faudra bien un jour, pourquoi ne pas croire en nos rêves et s’affairer à les réaliser, dès maintenant ? Pourquoi ne pas essayer ? S’affranchir du renoncement (auto-)imposé par une existence programmée, linéaire, mécanique, souvent sclérosée et insupportablement sclérosante.
Il semble pourtant assez facile d’interagir avec ses semblables pour que demain soit meilleur, plus juste, plus exaltant qu’hier. Et nous avec…
Parvenir à rester en harmonie, en équilibre, fidèle à ses convictions et à ses actions, dans un monde qui lui, à l’inverse, se retrouve victime de perpétuels et incontrôlables bouleversements. Quel beau défi !