Jura. Élections européennes, Les Républicains se mobilisent

Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains et neuvième candidat sur la liste menée par François-Xavier Bellamy était à Goux lundi dernier, convié par Les Républicains jurassiens à venir mobiliser les adhérents et les sympathisants, avant le scrutin européen du 9 juin.

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Les Républicains en ordre de bataille.

En pleine campagne des prochaines élections européennes, Les Républicains jurassiens ont accueilli lundi dernier à la salle des fêtes de Goux, Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains et neuvième candidat sur la liste menée par François-Xavier Bellamy. On notait par ailleurs sur place, la présence de Ian Boucard, député du Territoire de Belfort.
Le président jurassien LR, Jean-Marie Sermier, se chargeait de l’introduction, rappelant que si le scrutin européen n’est jamais favorable au pouvoir en place, il ne fallait pas pour autant qu’il devienne « l’occasion de se défouler à bon compte et à moindre frais ».
Ce que la dynamique sondagière laisse actuellement entrevoir, avec 31% pour le Rassemblement National, 16% pour Renaissance, 13,5% pour le Parti Socialiste, 7% pour LFI et Les Républicains, 6,5% pour Europe Écologie Les Verts, et 6% pour Reconquête.

Les Républicains comme troisième voie

De son côté, candidat sur la liste, donc directement concerné par l’échéance électorale qui se profile, Guilem Carayon insistait sur la nécessité de « faire campagne dans toute la France, et jusqu’à la dernière heure ».
« La droite qui travaille, qui est sérieuse, qui fait des propositions dans le sens de l’intérêt des Français, ça fonctionne ! Nous avons encore un coup à jouer. Nous ne sommes pas résignés à subir pendant encore 5, 10 ou 15 ans, un duel entre la Macronie et le RN.
Macron a besoin de l’extrême-droite pour rester au pouvoir. Et le RN est très content d’avoir un adversaire comme Emmanuel Macron, car il échoue pratiquement sur tout ce qu’il touche ! Or, nous sommes là pour dire qu’il y a une troisième voie, celle de François-Xavier Bellamy qui s’est beaucoup battu au parlement européen et a remporté des batailles pour les agriculteurs, les pêcheurs, pour le nucléaire, sur l’industrie de notre pays…  » détaillait le jeune Tarnais.

L’éternel retour du clivage gauche / droite ?

Le président des Jeunes Républicains observait également :
« On peut être de gauche ou de droite, je trouve qu’il est plutôt sain de revenir à une véritable confrontation idéologique. La gauche croit au droit à la paresse, nous, nous croyons au travail qui paye… La gauche croit qu’il ne faut pas armer les policiers municipaux, nous, on se dit que pour assurer la sécurité des Français, il le faut ».
A ce sujet la députée locale, Justine Gruet, ajoutait :
« Emmanuel Macron a contribué à gommer cette opposition droite / gauche en disant qu’il prendrait des bonnes idées à droite et à gauche, on voit aujourd’hui la limite du « en même temps ». Notre pays a besoin d’avoir un cap. A droite, nous pensons plutôt que c’est l’homme qui constitue la société, c’est à dire, se constituer soi-même pour construire la société. Alors que la gauche pense que c’est à la société de venir apporter de quoi se construire via l’État-providence. C’est une manière très différente de voir les choses. Emmanuel Macron a tenté de lisser ça, mais notre pays croule toujours sous le poids d’une fiscalité record, et d’une dette qui a augmenté de 1000 milliards depuis qu’il est au pouvoir ».
Guilem Carayon concluait :
« Trop de moyens ont été concentrés dans les grandes villes et les métropoles, on est attaché à la ruralité et à la défense des campagnes face à la fuite des services publics.
François-Xavier Bellamy a prouvé qu’il savait travailler pour cela. Le vote utile, c’est notre troisième voie ! ».

 

Guilhem Carayon.
Guilhem Carayon, président des Jeunes Républicains.