Bienvenue en Franche-Comté !
Tout d’abord, félicitations pour ce choix judicieux et éclairé de poser vos valises dans notre région. Que vous soyez à Dole, Lons, Saint-Claude, dans le Triangle d’Or ou encore le Pays des lacs, vous allez, assurément, passer de superbes vacances.
Les Comtois sont parfois méfiants, mais particulièrement gentils et accueillants. Cela dit, faut-il encore connaître le vocabulaire local de base.
Pour ce faire, nous vous proposons un sommaire récapitulatif, destiné à vous faire passer des vacances sereines.
La première règle, sûrement la plus fondamentale : ne dites jamais que vous êtes en « Bourgogne-Franche-Comté », voire pire, en « Bourgogne ».
Ça, la plupart des Comtois ne vous le pardonneront pas ! Même si depuis 2016, nous sommes rattachés à la Bourgogne, le Comtois se sentira attaqué dans son identité.
Pour ceux qui pensent que l’on est en Bourgogne, que dire…
Autre erreur qui vous fera passer pour un touriste : ne dites jamais, au grand jamais, « Dôôôôôle » [daule]. Non, on dit : Dole [dole] ! Avec un « o » ouvert. Dans la même veine, pas de « vélooooo » pour se moquer du Comtois. Un Comtois est souvent fier de son accent. Il risque de vous répondre : « Oui, bah vélo quoi ! ». Et là, la communication sera rompue.
Concernant la gastronomie. Sachez que le jour de sortie du Mont d’Or, le 10 septembre, est quasiment un jour sacré. Avant cette date, vous n’en trouverez aucun en vente.
Ce qui ne vous empêchera pas d’en manger si vous vous faites inviter chez un Comtois. Un Comtois avisé congèle des Monts d’Or pour l’été… sans quoi, il est difficile de tenir jusqu’à l’automne suivant.
Pour les (très) urbains qui se risqueraient à découvrir la campagne comtoise, sans guide, ce sera à vos risques et périls ! Vous risquez de rencontrer des vaches qui meuglent, des moutons qui bêlent, des hirondelles qui… ça fait quoi une hirondelle ?
Enfin, si malencontreusement, vous vous trouviez face à un Comtois sauvage prêt à charger, présentez-lui un morceau de comté. Accompagné d’un verre (ou plus) de savagnin, les choses devraient alors s’arranger d’elles-même… et peut-être faire vaciller vos certitudes en vous offrant l’opportunité de découvrir d’étranges sensations.
Comme des émotions d’attendrissement insoupçonnées pour notre authentique rusticité, par exemple…
Bonnes vacances !

A.S (Avec C.K)