Courlans-Courlaoux. Les élus des deux communes découvrent le fonctionnement de l’aérodrome

La rencontre a permis de mieux comprendre la gestion de l'association - l'aéroclub de Lons-le-Saunier - qui développe l'initiation au pilotage.

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Le président de l'aéroclub
Le président de l'aéroclub Pierre Ducarouge entouré des deux maires Alain Pattingre pour Courlans et Jean-Yves Lanneau pour Courlaoux

Les membres de l’aéroclub, présidé par Pierre Ducarouge, installé dans leurs locaux, qui depuis l’année dernière en 2024 sont devenus la propriété de la commune de Courlans ainsi que 5 ha,  ont convié les conseillers municipaux des deux communes Courlans et Courlaoux vendredi 7 février.

Le président a rappelé le fonctionnement du site implanté à 60 % sur Courlans et 40 % sur Courlaoux, une piste de 1 100 mètres de longueur sur 60 mètres de large, le terrain agricole pour l’instant de chaque côté de la piste est géré par E.C.L.A.

Les activités d’aéronautique sont en augmentation : 616 heures de vols en 2024, dont des « vols découverte », des vols d’initiation au pilotage, un intérêt croissant chez les jeunes avec les brevets d’initiation au pilotage en partenariat avec le lycée Jean Michel de Lons-le-Saunier et le lycée Henri Vincenot de Louhans. Des projets à développer vers les entreprises et associations pour proposer des formules de vols adaptés suivant les âges et la durée des vols.

Le C.E.P.A.L (comité d’exploitation et de la promotion de l’aérodrome de Lons-le-Saunier), présidé par Michel Chenet gestionnaire de la plateforme, regroupe les associations et les passionnés d’aviation. Le maire de Courlans Alain Pattingre a expliqué le pourquoi d’acquérir cette partie du site : « La commune veut préserver l’activité de l’aéronautique sur ce secteur, professionnelle et privée, la direction de l’aviation civile dernièrement a souligné aux maires qu’être propriétaire ne permettait pas d »être gestionnaire. Il existe des inquiétudes pour l’avenir pour le maire de Courlans avec ECLA qui pourrait changer la donne avec des implantations économiques de chaque côté de la piste ou d’autres activités comme le projet de la zone maraîchère le long de la RD 678, qui modifiaient le fonctionnement de l’aérodrome qui représente une belle vitrine aux portes de la ville préfecture ».

PB