Engagé dans un premier temps au sein des Républicains (LR), Christopher Pâques a rejoint l’Union Des Droites pour la République (UDR) fondée par Eric Ciotti à la suite de la dissolution de l’assemblée nationale en juillet 2024.
Avec un parcours passé par les forces spéciales et exerçant aujourd’hui la profession de juriste, ce Dolois de 34 ans était déjà intéressé par la ligne de Eric Ciotti lorsqu’il occupait encore la présidence des Républicains.
« Eric Ciotti parlait de refondation avec une ligne de droite assumée, permettant ainsi de s’affirmer vis à vis d’Emmanuel Macron et de mettre fin à une porosité que l’on nous avait longtemps reprochée. Il incarnait une forme de retour aux sources avec ce que prônait en son temps le Rassemblement Pour la République (RPR) » explique Christopher Pâques qui avoue ne pas avoir digéré le score de 4.7 %, réalisé par Valérie Pécresse aux dernières élections présidentielles et déplore un parti en mal d’incarnation depuis Nicolas Sarkozy.
De plus Christopher Pâques estime que le système des primaires n’aide pas le parti à se mobiliser derrière un candidat. « Qui aurait discuté à l’époque la légitimité d’un Pompidou ou Chirac? », s’interroge-t-il.
Un choix comme une évidence
Quand l’heure de la dissolution a sonné, c’est tout naturellement que Christopher Pâques a choisi de suivre Eric Ciotti et son nouveau mouvement qui occupe 16 sièges au Palais Bourbon. « C’était pour moi une forme d’honnêteté intellectuelle« , dit-il en voyant enfin chez Eric Ciotti l’étoffe d’un vrai patron de parti, même si il admet que le député des Alpes Maritimes avait alors effectué une véritable prise de risque.
Sur sa vision pour le pays, Christopher Pâques qui se définit comme Gaulliste appelle de ses vœux à un retour des valeurs et d’un Etat fort.
Implanter durablement le parti dans le Jura
Dans le parti, Christopher Pâques s’est rapidement vu confier le rôle de référent départemental pour le Jura. Une équipe se constitue en ce moment même autour de lui, composée de personnes aux profils variés et venant des quatre coins du département. « Il y a beaucoup de problématiques d’un secteur à l’autre avec des attentes différentes et il faut savoir répondre à chacune d’entre elle« , déclare le référent qui veut implanter l’UDR durablement dans le paysage politique jurassien sans pour autant présenter des velléités à l’approche des élections municipales et surtout à Dole. « J’estime que la majorité derrière Jean-Baptiste Gagnoux fait du très bon travail pour la ville ! »
Christopher Pâques a prévu d’organiser une première réunion publique dans un mois environ.
E.S.
