Sur la même Liste que les savoir-faire artisanaux et la culture de la baguette de pain, le radelage a été inscrit cette année lors de la session annuelle du Comité intergouvernemental, à Rabat (Maroc). Cette inscription concerne six pays : l’Autriche, la Tchéquie, l’Allemagne, la Lettonie, la Pologne et l’Espagne. Le radelage en France n’est donc pas concerné par cette inscription. Et pourtant, cela pourrait bientôt changer, puisque Robert Francioli, président de la confrérie Saint-Nicolas des radeliers de la Loue, basée à Chamblay, entend bien faire reconnaître le radelage en France.

Rejoindre l’inscription

« Nous, au niveau France, on est sur le dossier pour se joindre à la Liste. C’est un parcours du combattant. Mais au sein de l’association internationale, un groupe s’est détaché parce qu’ils étaient prêts à présenter ça à l’UNESCO », explique-t-il.
À terme, l’idée est donc de rejoindre l’inscription pour que le radelage dans le Val d’Amour notamment soit reconnu par l’UNESCO. À l’échelle nationale, la confrérie Saint-Nicolas des radeliers de la Loue, les radeliers de la Durance et Clamecy portent le dossier.
Malgré l’absence de la France, Robert Francioli se félicite de cette inscription qui est une reconnaissance plus globale de l’histoire de ces hommes qui transportaient des marchandises sur des radeaux vers des contrées quelquefois lointaines.