Il est évident que certains ont oublié le sens du mot « démocratie ». Du grec « démos », le peuple ; « kratos », le pouvoir. Donc, le pouvoir du peuple ! Traduction : « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple », d’après la célèbre formule du président des États-Unis, Abraham Lincoln (1809-1865). Les résultats de cette élection sont donc légitimes. Dans ce rapport de force qu’impose de facto la démocratie, celui qui a le plus de voix l’emporte. Ce sont les règles du jeu. Que l’on soit d’accord ou non avec le vainqueur, comme le disait Winston Churchill (1874-1965), la démocratie est le moins mauvais de tous les systèmes.
Pour défendre ses idées, le mépris est évidemment une stratégie défaillante. Lorsque l’on les considère meilleures pour le pays que son adversaire politique, il faut démontrer, avec respect, que son interlocuteur se trompe. Pour cela, il faut débattre ! Ne pas le fuir par des arguments quelquefois simplistes. Non pas dans la forme, dans le bruit, dans la rue ou avec des affiches sauvages. De l’ordre !
On met souvent dans la bouche de Charles de Gaulle (1890-1970) cette célèbre phrase ; « les Français sont des veaux ». Ne simplifions rien ! La plupart des Français sont en capacité de choisir à la destinée du pays. Ils sont des êtres intelligents. Ces résultats sont le fruit d’un contexte, de stratégies politiques échouées (et réussies), d’egos, etc… mais aussi d’adhésions. Et pour ceux qui s’en désintéressent ou qui se jugent insatisfaits par la situation, la réduisant souvent à une caricature, engagez-vous ! Faites donc cette politique que vous appelez de vos vœux !