Édito. Pas si bête !

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Quoi de plus lâche que d’abandonner, au moment de partir en vacances d’été, le joli et gentil petit chien (depuis devenu grand et donc trop encombrant) qui a été offert à Noël ?
Je sais c’est un cliché, mais il en dit hélas beaucoup sur la noirceur que portent en eux bon nombre d’individus dont les animaux de compagnie sont régulièrement maltraités, délaissés ou brutalisés… Dans le Jura comme ailleurs, les exemples ne manquent pas !
Certaines enquêtes de la SPA font d’ailleurs froid dans le dos, tant les images qu’elles contiennent sont insoutenables…
Cela doit être une conséquence de mon hypersensibilité à l’injustice, mais même l’âge avançant (ce qui théoriquement devrait me tempérer davantage), je constate que je demeure toujours aussi révolté, sinon remonté, face à de tels agissements, ignobles, dégradants, avilissants, qui plus est lorsqu’ils sont imposés en toute conscience, à des êtres sans défense.
Des actes odieux qui seraient capables de me faire basculer « du côté obscur de la force » afin de rétablir la justesse des rapports entre les êtres (depuis début 2020, un texte du Code Civil stipule formellement qu’un animal n’est plus un objet mais un être vivant) et de faire cesser, immédiatement voire (très) radicalement, la souffrance infligée.
Pourquoi ? Simplement car les animaux de compagnie font preuve d’un amour inconditionnel.
Avec eux, il n’y a pas d’infidélité, pas de dissimulation, pas de trahison. Leurs sentiments sont vrais et purs. Ils ne cessent jamais de nous aimer.
Une vertu qui les distingue et les place à une échelle de grandeur d’âme, largement supérieure à celle d’une grande partie de leurs congénères humains…