Arbois : la maternelle de l’école publique accueille les moins de 3 ans

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Mélissa, Abibata, Amélie et Laetitia, les quatre joyeuses Atsem de l'école maternelle publique.

C’est un dispositif attendu depuis de nombreuses années. « Il répond à un réel besoin, explique Cécile Briot, adjointe à l’éducation. La mise en place s’est faite en parfaite entente entre la communauté de communes (pour les enfants qui après l’école iront à la crèche, accompagnés par une ATSEM) et le SIVOS. Pour le bien-être des tout-petits, le SIVOS a voté la création d’un demi-poste d’ATSEM. Ces bambins seront scolarisés uniquement le matin de 8 h 20 à 11 h 30. Le dynamisme du Sivos est à souligner, ajoute Cécile Briot, les échanges sont très riches et constructifs. On se sent bien épaulé et le Sivos a vraiment à cœur de faire au mieux pour les enfants ».

Les ATSEM, un maillon important en maternelle

Laetitia Robert, Atsem depuis une trentaine d’années raconte : « Le rôle principal de l’Atsem c’est d’accompagner l’enseignante, mais c’est surtout le bien-être des enfants. Le côté un peu moins drôle de la fonction mais tout aussi important pour l’enfant c’est tout ce qui est hygiène, son entourage, son développement…On est là pour seconder l’enseignante et l’aider dans ses tâches pour que tous ces bambins grandissent et s’épanouissent.
Une journée d’Atsem : c’est très long, explique Laetitia. Nous commençons à 7 h 30 pour terminer à 17 h 30. La veille on fait le ménage dans les classes, et on recommence le lendemain matin. On a la chance ici d’avoir l’aide de Dominique qui nous décharge de l’entretien du couloir et des sanitaires. Cela nous permet d’avoir un peu plus de temps libre pour les préparations de la journée : découper, préparer les ateliers avant l’arrivée des enfants. L’enseignante explique les ateliers à l’Atsem qui ensuite va accueillir les enfants à la descente du bus. Une fois en classe l’enseignante prend un ou deux groupes d’enfants, elle en donne un ou deux à l’Atsem. Et c’est parti pour la journée.
Aujourd’hui, le métier a bien changé, confie Laetitia. Avec l’enseignante, je forme un binôme, c’est une collègue. Dans les années 90, nous étions plutôt « dames pipi » ».
Avec des classes de plus de 20 enfants, le rôle de l’Atsem est primordial.