Arbois : gestion des eaux de pluie dans le quartier du Chardonnay

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Les travaux sont en cours.

Les travaux d’assainissement dans le quartier du Chardonnay se poursuivent. Jusqu’à présent, l’assainissement était en tout tuyau, ce qui n’est pas optimal pour la gestion des eaux de pluie. Deux inconvénients majeurs ont été identifiés : le coût élevé de traitement de l’eau de pluie et les débordements causés par les réseaux d’eau chargés.
Pour éviter ces problèmes, des déversoirs d’orage ont été créés sur le réseau. Cependant, cela entraîne une pollution importante de déchets déversés en milieu naturel.

Pour y remédier, deux solutions possibles

Aujourd’hui, la politique est de gérer l’eau de pluie au plus près de l’endroit où elle tombe. Il existe deux solutions possibles : soit on fait un réseau parallèle (un réseau d’eau pluviale) et on envoie l’eau à la rivière, soit on cherche à infiltrer l’eau de pluie au maximum en la gérant à la parcelle. L’idée est d’intégrer systématiquement la gestion des eaux de pluie lors des travaux d’assainissement.
Au Chardonnay, la réfection totale des réseaux est en cours. En effet, les réseaux existants étaient pour une partie en séparatif et une partie en unitaire. « On a remis les choses propres en séparatif partout en demandant aux gens de se mettre aux normes pour que leurs eaux de pluie et leurs eaux usées aillent chacune dans le bon tuyau » précise Jeanne Boudry adjointe déléguée à la forêt, à l’assainissement et à l’environnement.

Création structures de rétention et d’infiltration

« Compte tenu des terrains et de la nature du sol (plus d’un mètre de marne), la solution d’infiltration était difficile à mettre en place. Néanmoins, il y a une petite surface dans le bas de la rue où des structures de rétention et d’infiltration peuvent être installées. La partie souterraine est constituée d’énormes trous remplis de gros blocs avec de la perméabilité, qui se remplissent d’eau. La partie visible est une espèce de cuvette de 40 cm de profondeur, enherbée et végétalisée qui se remplit d’eau lorsque les blocs souterrains sont chargés d’eau. Le premier bassin est alimenté par le réseau d’eau pluviale, le deuxième se déverse dans le premier, et s’il est trop plein, l’eau repart à la rivière avec un exutoire classique. Ces systèmes permettent d’absorber les petites pluies courantes ».

Coût de création de ces structures : 60 000 €.
Dans le cadre du dispositif « Fonds vert / Renaturation » une subvention de l’état a été sollicitée à hauteur de 40 000 €.
Le reste à charge pour la ville serait de 10 000 €.