
Dans les locaux du 65 avenue Eisenhower, on entend des éclats de rire, des discussions animées et le bruit des tasses de café. Ici, pas de hiérarchie, pas de jugement, juste un lieu où chacun peut se retrouver, partager ses expériences et apprendre à se reconstruire à son rythme. Le GEM de Dole a été pensé pour rompre l’isolement et redonner confiance à ses adhérents.
L’association compte une trentaine de membres, tous en situation de handicap psychique. Chaque nouvel arrivant bénéficie d’une période d’essai de deux mois, le temps de s’adapter à l’ambiance et de trouver sa place dans le groupe. « C’est vraiment un lieu qui peut donner espoir, mais aussi où ils peuvent s’investir, trouver une place dans la société », explique Lise Verpillet, animatrice du GEM. « Tout seul, certains n’auraient pas eu un tel rétablissement », ajoute-t-elle.
L’autonomie est au cœur du fonctionnement du GEM. « Ils sont en totale autonomie », insiste Lise. Chaque membre peut participer à la vie du groupe et proposer des activités selon ses envies.
Activités, sorties et projets collectifs
Le GEM ne se limite pas à un espace de rencontre. Il propose une variété d’activités pour ses adhérents : ateliers, sorties, repas de fin d’année et, chaque année, une grande excursion. Cette année, le groupe s’est dirigé vers le parc des Oiseaux à Villars-les-Dombes dans l’Ain.
Ouvert tous les jours de la semaine, le GEM constitue un véritable point d’ancrage pour ses membres. Les portes ouvertes du 16 octobre ont également été l’occasion de rappeler l’importance de ces lieux. Le sous-préfet de Dole, Hugues Alladio, et la députée de la circonscription, Justine Gruet, étaient présents pour saluer le rôle essentiel de cette structure dans la vie sociale et la reconstruction des personnes en difficulté psychique.


























