Créée cet été à Arc-et-Senans (Doubs), cette association prend des teintes de mouvement politique, cherchant notamment à gagner les élections régionales de 2028. « Notre but est de demander des pouvoirs que la région Franche-Comté a pu avoir par le passé. Nous voulons que la région Franche-Comté soit autonome au sein de la République française », confie Billy Fumey.
Pour lui, ce serait une façon de reconnaître les spécificités franc-comtoises. Il indique toutefois que « ce n’est pas un projet indépendantiste. Le projet indépendantiste n’est pas réalisable ! L’indépendance est un État reconnu, qui peut battre monnaie, avoir une police, monter une armée. Une région autonome, comme d’autres régions en Europe, a certains pouvoirs fiscaux, juridiques et législatifs, mais le pouvoir régalien reste à l’État », développe-t-il. En résumé, il aimerait plus de décentralisation. Que plus de mesures rythmant la vie des Francs-Comtois soient prises en Franche-Comté.
Des propositions pour le territoire
Et alors concrètement, qu’est-ce que cela changerait ? Les membres de ce mouvement ont déjà un programme bien ficelé. « Nous demandons qu’au moins 50 % de l’impôt sur le revenu payé par les foyers franc-comtois reste en Franche-Comté. » Les propositions sont nombreuses : rouvrir certaines gares, sauvegarder la ligne des Hirondelles, faire de Dole une capitale régionale des transports, faire rayonner la Franche-Comté à l’étranger avec la diaspora comtoise… Vaste programme !
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet du mouvement : https://uniondupeuplecomtois.com/