En parcourant les rues pittoresques d’Orgelet, on découvre son riche passé : église fortifiée, hôtels particuliers, ancien couvent des Bernardines, site de l’ancien château…
Du fait de sa position géographique, à proximité de nombreux sites touristiques, Orgelet est un territoire propice à l’évasion, aux randonnées à pied, à cheval, en VTT ou aux activités nautiques.
Eglise Notre Dame de l’Assomption
Datant du XVIIe siècle, elle est surmontée d’un clocher haut de 55 m, possède l’orgue le plus ancien de Franche-Comté, ainsi qu’un chasublier remarquable. Elle renferme également un pavement médiéval (daté vers 1300) mis au jour lors de fouilles sur le site de l’ancien château : 50 m², près de 3000 carreaux de terre cuite montrant notamment le Sire de Chalon et le Comte de Bourgogne à cheval.
Couvent des Bernardines
Il est formé de quatre bâtiments de trois niveaux organisés autour d’une cour intérieur doublée d’un cloître et fermé par une chapelle. La chapelle, dont la façade (inscrite à l’inventaire des Monuments historiques) aux colonnes d’ordre toscan, accessible par une double rampe d’escalier. Le couvent a été restructuré en 1988 pour y accueillir le collège. Dans un cadre exceptionnel qui a su allier l’élégance du présent à l’authenticité du passé, la chapelle accueille quant à elle une médiathèque intercommunale.
Hôtel de Ville
Il a été mis en service en 1715 pour servir à la justice du baillage et à la municipalité. Sous les voûtes aux solides piliers se tiendra le marché aux grains jusqu’en 1830. A l’arrière, une maison abritait les prisons. On peut encore voir les cachots voutés aux lourdes portes. En 1996 l’Hôtel de Ville a subi une restructuration intérieure complète mais respectueuse de l’architecture du bâtiment érigé au XVIIIe siècle. Les voûtes ont été vitrées et permettent l’accueil du public au rez-de-chaussée.
Couvent des Capucins
Les capucins s’installèrent en 1720. L’ordre fut supprimé en 1790 et le couvent vendu comme bien national. C’est en 1865 que la famille Bel s’y installa. C’est dans des caves propices à l’affinage du fromage que commença l’épopée qui donnera naissance 50 ans plus tard à l’entreprise « la Vache qui rit ».