On fête traditionnellement les 11, 12 et 13 mai les « Saint de glace ». C’est ainsi qu’on appelait le trio Saint Mamert (11 mai), Saint Pancrace (12 mai) et Saint Servais (13 mai).
Dans une grande partie de l’Europe ces saints étaient associés à une période de l’année où le grand froid revient donner son dernier souffle. Cette croyance reste très vivace dans nos campagnes bien qu’elle remonte au Moyen Âge où l’on avait observé qu’une fricasse venue du pôle et mettant en danger les premières pousses du printemps était fréquente à cette époque de l’année.
Le changement climatique en cours rend l’hypothèse moins fréquente mais les vieux dictons ont la peau dure.
Restons circonspects ! « Avant Saint-Servais, point d’été ; après Saint-Gervais, plus de gelée ». Et restons patients : « Quand la Saint Urbain est passée ((25 mai), le vigneron est rassuré ».
Nos voisins allemands impliquent aussi Boniface (14 mai) et Sophie (15 mai) : « Avant Boniface pas d’été, après Sophie plus de gel ».
