Ils ne sont pas tous d’accord sur le fond. Notamment concernant cette fameuse liste commune, puisque parmi les militants dolois, la moitié se sont prononcés pour et l’autre moitié contre.
Pour autant, (ce qui est d’ailleurs plutôt louable), cela ne les empêche pas de dépasser certains clivages pour se rassembler et de « croire en la bonne dynamique » actuellement observée quant à l’alliance Parti Socialiste – Place Publique, qui sera incarnée par Raphaël Glucksmann, jusqu’au 9 juin prochain.
Laquelle recueille actuellement 13% d’intentions de vote, contre 8% pour Manon Aubry (LFI) et 7% pour l’écologiste Marie Toussaint.
« Nous voulons revenir à une ligne de fond portant sur la social-démocratie. Pour une union souveraine et protectrice. Nous pensons que nous pouvons faire basculer l’Europe à gauche. Il ne manque que 30 sièges ! » explique Jean-Claude Beneton, secrétaire de section du PS dolois.
« Nous, nous sommes pour réformer l’Europe, mais pour l’Europe ! »
Et de souligner « la différence fondamentale entretenue avec les partis contestataires ».
« Nous, nous sommes pour réformer l’Europe, mais pour l’Europe ! Ce qui n’est pas le cas des extrêmes, notamment le Rassemblement National ».
Avant d’énumérer plusieurs propositions allant en ce sens :
« La création d’un budget européen spécifique à la défense et d’un commissaire européen à la défense. La taxation des superprofits. Le retour à un tarif réglementé concernant le gaz et l’électricité. La protection des agriculteurs face à la concurrence internationale en renégociant les traités de libre-échange. La relocalisation des productions essentielles à la vie courante : industries, énergies, alimentation, médicaments, etc… »
Pour que le PS redevienne le pôle central de la gauche…
Comment le Parti Socialiste peut-il retrouver son électorat historique et afficher des résultats à la hauteur de ses ambitions ? Tout simplement, en allant le rechercher là où il est…
« Nous allons mener une grosse campagne de terrain, comme nous n’en avons pas menée depuis plusieurs années. Notamment en organisant des tractages massifs sur les marchés, dans les gares, ou aux sorties des usines… » détaille le responsable dolois, appuyé par son équipe.
Alexandre Job, secrétaire fédéral des jeunes socialistes, note quant à lui « une augmentation des engagements des jeunes au PS ». Y voyant ainsi « la victoire de la pédagogie face à la démagogie des extrêmes et du vote protestataire ».
Il s’agira aussi et surtout, pour les troupes socialistes (comme les autres), d’aller mobiliser leur électorat contre l’abstention.
« Nous avons toutes les cartes en main pour que le PS redevienne le pôle central de la gauche. Nous nous autorisons à croire qu’au soir du 9 juin, les cartes seront rebattues. Ce qui nous ouvrirait alors un boulevard, pour être présent au second tour de l’élection présidentielle de 2027… » affirment ensemble les militants, visiblement particulièrement convaincus.
« Il faut bien comprendre qu’avec cette élection, on joue notre survie face à la mondialisation. On veut une Europe moins libérale. C’est pourquoi nous assumons totalement notre démarche réformiste ».
Et Françoise Barthoulot de conclure :
« Nous devons apporter de l’espoir aux gens. On en a tous besoin ! »
En effet…