Le pays dolois présidé par Jean-Marie Sermier qui anime le projet alimentaire de territoire (PAT) a souhaité inclure à ce programme une dimmenssion sociale et solidaire en direction des plus fragiles.
« Quand le budget est limité avec des fins de mois difficiles, ce n’est pas simple de manger équilibré » souligne Jean-Marie Sermier.
Dans ce cadre, une nutritionniste, Estelle Lavalley qui officie à la maison de santé de Chaussin, intervient depuis le début du mois d’octobre, une fois par semaine, le jeudi au secours populaire de Dole. Cette dernière intercède dans l’espace libre service, elle guide et conseille les bénéficiaires qui le souhaitent, afin de les orienter vers des produits sains et locaux, en particulier, des fruits et légumes. Elle suggère sur la manière de bien cuisiner : « l’objectif est de donner à nouveau aux personnes, le plaisir de cuisiner » livre Estelle Lavalley qui organisera un atelier par mois.
Un dispositif qui doit s’inscrire dans la durée espère Jean-Marie Sermier « ce genre d’action doit être pérennisée » insiste ce dernier. L’aide apportée par Estelle Lavalley est globalement bien accueillie par les bénéficiaires.
Des faiblesses de l’aide européenne
Face à une demande et une précarité grandissante, le secours populaire a plus que jamais besoin de l’aide alimentaire européenne pour faire face.
« Certaines semaines, des produits comme les fruits et légumes viennent à manquer » déplore Michaël Nasom, secrétaire général du secours populaire.
Pour rappel, en 2023, 32% des français ont des difficultés à se procurer une alimentation saine, permettant de faire 3 repas par jour (source INSEE).
E.S.