C’est à Dole, plus précisément à l’Espace Louis Pasteur du Prélot, que le président du groupe, Julien Odoul, entouré d’autres conseillers régionaux du Rassemblement National, se sont dernièrement réunis afin de présenter à la presse, leur nouvelle campagne intitulée « Où passe votre argent en Bourgogne Franche-Comté ? ».
Sur place, le médiatique cadre du RN, habitué des plateaux de télévision (notamment celui de CNews) a énuméré la liste des « somptuaires dépenses engagées par un exécutif déconnecté du réel ».
« La France est un pays riche, mais pour les autres ! »
Il débutait son argumentaire par l’actualité nationale :
« La réforme des retraites nous est vendue comme rééquilibrage du régime afin de continuer à verser les pensions, car, soit disant, il n’existerait pas de marge de manœuvre financière. Nous sommes soumis à une crise économique, mais Emmanuel Macron s’inquiète surtout des taux d’emprunts auxquels la France aurait pu être confrontée sur les marchés financiers, si cette réforme ne passait pas.
Or, la réalité, c’est qu’il y a beaucoup d’argent. La France est un pays riche et même très riche. Le seul problème, c’est que les Français n’en voient pas la couleur…
La France est un pays riche, mais pour les autres !
La richesse qui a été construite par des générations de Français, faisant de notre pays l’une des plus grande puissance économique mondiale, n’est pas redistribuée. De plus, nous sommes la médaille d’or du prélèvement. On est taxé à chaque minute de la journée…
Alors où va l’argent ? A qui, pourquoi et comment ?
On dépense un pognon de dingue que l’on reverse à l’Europe, pour l’immigration, aux cabinets de conseil, en poursuivant dans les mauvais choix énergétiques.
Tous les impôts des Français s’évaporent en dehors d’un service public délabré : Police, Justice, Éducation, Santé. Là où il y en aurait le plus besoin ».
Au Conseil Régional
Puis Julien Odoul se focalisait sur le Région, dénonçant la « politique socialo-macroniste de Marie-Guite Dufay », déplorant « tout ce que payent les Bourguignons et Franc-Comtois, et finalement, le peu qu’ils ont en retour ».
« Sur un budget de 2 milliards d’euros, 6,5 millions sont affectés pour la formation des migrants, alors que l’on ferme des classes dans les lycées ! On trouve aussi 6,4 millions pour l’idéologie verte qui nourrit un club fan des éoliennes et autres dispositifs photovoltaïques. Et que dire de la politique étrangère de la collectivité !
La Région deviendrait-elle un état souverain pour voyager ainsi à travers le monde et verser des subventions à l’étranger ? Au contraire, nous pensons qu’asseoir notre région (la moins attractive de France) dans notre pays, ce serait déjà bien.
Avec les 5 millions d’euros qui y sont dédiés, on voit bien que toutes ces actions de communication coûtent très cher.
Si ce n’était pas une telle gabegie de 2 millions d’euros, on pourrait aussi ironiser sur ce véritable business de l’art contemporain, qui ne concerne qu’une extrême minorité de la population. Alors que tout cet argent serait surement plus profitable à notre patrimoine religieux ou à nos châteaux qui tombent en ruines.
Je veux aussi m’insurger contre les actions engagées en faveur de la démocratie, qui en réalité, consistent simplement à rassembler les derniers adhérents du PS autour d’un café…
Toutes ces dépenses sont inutiles. C’est du gaspillage ! » tonnait Julien Odoul.
Transports
« Les trains ? C’est la pagaille !
Ce dossier est toujours aussi mal géré par Michel Neugnot. Nous nous sommes opposés à l’augmentation du prix du billet de TER. Avec ce coût supplémentaire, nous étions en droit d’espérer un meilleur service. Mais c’est tout l’inverse. Le prix du billet augmente, et le service se dégrade » fustigeait l’élu.
Au pain sec et à l’eau
Et de dénoncer « une sobriété qui n’a pas de sens ».
« On suspend les investissements pour être bien noté. On veut paraitre sobre. On nous impose de rester au pain sec et à l’eau. Sauf qu’aujourd’hui, nous sommes en perte d’attractivité. Il faut donc un peu de courage politique pour redonner envie d’investir sur nos terres. Or, nous sommes au point mort ! »
Avant de conclure :
« Ce tract est destiné à montrer tout l’argent qui est dépensé et en retour, notre quotidien de moins en moins vivable, notre territoire de moins en moins attractif, notre Région qui ne fait pas parler d’elle, ensevelie qu’elle est par l’idéologie et les mauvais choix.
L’abstention aux dernières élections régionales a favorisé la gauche. Elle se paye cash… »