Les collectifs défenseurs des personnels suspendus présents au congrès départemental des pompiers

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Samedi 10 septembre, à l’occasion du congrès départemental des pompiers, une mobilisation pacifique et calme réunissait plusieurs collectifs du Jura et départements limitrophes afin de défendre la cause des personnels soumis à l’obligation vaccinale et toujours suspendus de leurs fonctions. Une trentaine de personnes était présente avec pancartes et flyers à distribuer, demandant « la liberté de choisir de se faire injecter un produit en phase d’expérimentation d’autant plus qu’il y a un doute sur sa nocivité ». Demandant également l’annulation de l’obligation vaccinale et l’annulation de la suspension de tous les personnels des métiers soumis à cette obligation depuis un an.

La banderole a dû être enlevée à la demande des Forces de l’Ordre.

En matinée lors de la revue des troupes, les membres des collectifs n’ont pas pu accéder au champ de foire mais l’après-midi ils étaient bien présents avec banderoles et pancartes Place des Déportés lors du passage du défilé motorisé des pompiers. Ils se sont ensuite installés pendant deux heures au centre du champ de foire au milieu des stands et des véhicules des pompiers et ont pu échanger avec les personnes qui le souhaitaient.

Une manifestation dans le calme et sans heurts.

« Le passe et l’obligation vaccinale sont deux choses différentes »

« Nous devons faire prendre conscience à la population que malgré la fin du passe-sanitaire, tout le monde n’a pas été réintégré. Le passe et l’obligation vaccinale sont deux choses différentes, explique Anne-Laure membre du collectif Réinfocovid. Au-delà de la réintégration des personnels suspendus, nous pensons également à tous ceux et celles qui sont en école d’infirmière, en fac de médecine et qui sont soumis à l’obligation vaccinale. C’est peut-être des vocations qu’on est en train de tuer dans l’œuf ! ».
Armand Spicher, co-rédacteur du livre « Les Oubliés » souligne : « une pétition de 1 200 puis 2 000 signatures a été présentée en préfecture. A chaque fois on a vu un sbire du préfet, mais rien ne s’est passé derrière. L’administration a choisi son camp, c’est un outil de pouvoir. On va devoir s’occuper des Ordres des Médecins, des Kinés …. qui ont relancé une chasse aux sorcières depuis un mois. Ils font très bien le travail, ce sont de bons chiens de garde. Ils condamnent leurs collègues de façon éhontée, et personne ne dit rien. Il y aurait certainement des trucs à faire avec l’ARS, une administration qui échappe à tout contrôle, et qui relève directement du Ministère de la Santé ».

« La demande de soirées-débats augmente »

« Nous continuons à organiser des soirées, poursuit le communicant chevronné, pour présenter notre livre « Les Oubliés « . Après une réunion à Bourg-en-Bresse puis à Dijon, une autre est en préparation pour la fin du mois à Champagnole, ensuite dans le Haut-Jura et Besançon. On est de plus en plus sollicités. La presse locale a bien fonctionné mais nous regrettons que les portes de la presse régionale restent fermées. Nous avons changé nos affichettes : on ne dit pas seulement venez on va vous parler des soignants suspendus, on dit :  vous avez envie de parler de ce problème là, vous êtes vaccinés, vous ne l’êtes pas, peu importe, l’essentiel c’est d’en parler. Que vous sachiez qu’il y a des gens qui sont censés vous soigner si vous êtes malades, si vous êtes accidentés, mais qui ne peuvent pas le faire à cause d’une injection qu’ils ont refusée… »

Appel aux éditeurs

« Difficile de trouver des éditeurs, car ils ont leurs exigences par rapport au contenu, souligne Armand Spicher. Il n’est pas question pour nous de trier les témoignages vis-à-vis des personnes que nous avons rencontrées. A ce jour 900 exemplaires ont été édités et sont quasiment tous vendus (8 € le livre), l’argent récolté étant destiné aux suspendus.

Contact : reinfocovid39@protonmail.com ; antipassdole@gmx.fr ; comiteagir39@gmail.com ; syndicat-liberte-sante.com.