L’Observateur, ta chaîne YouTube comptabilise à ce jour plus de 33 000 abonnés. Pourquoi et comment as-tu été amené à la créer ?
Cela s’est fait assez naturellement, contrairement à certains qui ont plutôt l’idée de créer un contenu en forme de business plan et d’en faire un produit.
J’avais juste envie de partager mes idées ayant cumulé pas mal d’expériences, de voyages, de moments de vie dans différentes villes du monde, m’intéressant beaucoup aux relations, aux interactions, au jeu de la séduction entre les hommes et les femmes.
Je suis arrivé à un moment où je pense avoir fait le tour de certaines questions sur le sujet et pouvoir ainsi relater ce que j’ai appris ou constaté, sans prétention.
J’ai donc commencé à faire quelques vidéos puis d’un coup, un intérêt s’est manifesté, on a commencé à partager mes contenus, à parler de ma démarche. Ce qui m’a un peu dépassé je l’avoue. Car faire de l’audience n’est pas mon but.
Peu importe le nombre d’abonnés, cela ne change rien à ma manière de produire ni aux idées que je souhaite véhiculer. Je fais juste un peu plus attention à ce que je dis…
Parallèlement, tu viens de sortir ton premier ouvrage « MGTOW : Ces hommes qui prennent leur propre chemin ». Qu’est-ce exactement que le concept MGTOW ?
C’est un mouvement né aux États-Unis correspondant à l’acronyme de « Men Going Their Own Way ». Qui se traduit en français par « Hommes suivant leur propre chemin ».
La philosophie du MGTOW consiste à convenir qu’aujourd’hui entre un homme et une femme, le rapport coût/avantages est faussé. A l’inverse d’il y a quelques années ou quelques dizaines d’années, où au moment du mariage, le rapport était assez équilibré.
Avant l’homme épousait sa femme, il lui procurait un toit, la protection, des ressources, de l’affection, et elle en retour, donnait la vie aux enfants, s’occupait de la maison, et assumait complètement son rôle de femme et de mère.
Aujourd’hui, le sacrifice de l’homme qui décide de fonder une famille reste le même. Il travaille, s’endette sur 25 ans pour acheter une maison, rogne sur son temps libre et ses loisirs. Mais le retour de la femme n’est plus là.
En effet, beaucoup d’entre elles ne veulent plus s’occuper du foyer, aspirent comme elles le disent à « s’émanciper », à travailler, se détachant ainsi de leurs propres enfants qu’elles font garder, cuisinant de moins en moins, disposant de moins en moins de temps, délaissant leur rôle et leur devoir (y compris conjugal)…
De fait, elles peuvent aussi beaucoup plus facilement basculer dans l’infidélité avec les sites de rencontre qui déclenchent et révèlent leur hypergamie.
En constatant cette évolution, on peut se demander à quoi sert pour un homme de se sacrifier avec, souvent en bout de course, un système judiciaire qui lui donnera toujours tort en termes de droit de garde des enfants et de versement d’une pension alimentaire, face à la victimisation et l’hystérisation féministe ambiante.
Voilà ce qui a fait naître ce courant de pensée du MGTOW, qui prend de plus en plus d’ampleur dans les pays occidentaux.
En résumé, c’est une révolte des hommes contre un système devenu injuste et déséquilibré pour eux. Dans mon livre je mentionne plusieurs études, plusieurs statistiques qui démontrent irréfutablement la réalité de ces faits.
Justement dans ton livre, tu décris ta désillusion du conformisme et de la bien-pensance. « Le romantisme, l’amour éternel, le mythe du progrès féministe se sont alors fracassés contre le mur de la vérité » écris-tu. Peux-tu détailler précisément pourquoi ?
Toutes nos illusions avec les films d’Hollywood ou de Walt Disney, qui nous expliquent que la vie d’un homme consiste à gravir une à une les marches de son existence, à faire de brillantes études, puis obtenir un poste de travail prestigieux, pour finalement trouver une femme, être heureux et avoir beaucoup d’enfants s’effondrent aujourd’hui.
Tout s’effondre en découvrant la vie, la réalité de la femme, le romantisme qui n’existe qu’à sens unique (pas celui que l’on pense). Le constat que l’homme et la femme aiment différemment…
Finalement, on se rend compte que l’amour éternel et inaltérable n’est qu’un mirage.
Ils ont connu un regain d’intérêt exponentiel dès la fin du confinement… Certains (et certaines) ont même bravé les restrictions de déplacement en vigueur du 15 mars au 11 mai pour aller s’adonner à la bagatelle… irrémédiablement aspirés qu’ils sont par l’ivresse sensorielle qu’ils procurent, et l’hypergamie qu’ils imposent. Quel est ton avis sur les applications ou les sites de rencontre ?
Comme dans la vie réelle, 20% des hommes parviennent à séduire 80% des femmes.
C’est à l’image de notre temps : la marchandisation du corps et de l’esprit, la consommation, l’immédiateté…
C’est une logique marchande appliquée à l’amour et à l’affection.
Pourquoi ne souhaites-tu pas te dévoiler au grand jour ? Penses-tu un jour lever l’anonymat sur qui es-tu vraiment ?
Je n’ai jamais voulu être célèbre, que l’on me reconnaisse dans la rue, etc…
Le but de mes podcasts n’est pas d’être connu ou reconnu. Je pense rester anonyme et me satisfaire d’avoir contribué à aider certains hommes par mon contenu. Cela me suffit.
Je ne vois pas ce que montrer mon visage apporterait de plus, à part rendre mon quotidien infernal ou plus compliqué. Je préfère rester prudent et discret.
Une fois que j’ai livré ma vérité, chacun en fait ce qu’il veut. Et c’est très bien ainsi.
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